À l’initiative de Citeo, un appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été lancé pour soutenir la création de filières locales de valorisation de ces matériaux.
En Outre-Mer, la valorisation, au niveau local, des déchets d’emballages ménagers et papiers graphiques issus de la collecte sélective est un enjeu environnemental et économique majeur. Les départements, régions et collectivités d’Outre-mer représentent 2,1 millions d’habitants répartis sur 7 territoires (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Réunion, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon). Aujourd’hui, ces territoires ont majoritairement recours à l’exportation pour le recyclage des déchets.
Soutenir la création de filières locales
À l’initiative de Citeo, un appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été lancé pour soutenir la création de filières locales de valorisation de ces matériaux. Quinze projets, de tout l’Outre-Mer, ont été retenus en 2022 pour une première phase d’études de la faisabilité des solutions.
Aujourd’hui, 10 projets, parmi les 15 initiaux de La Réunion, Mayotte, la Guyane et la Martinique, ont été sélectionnés par Citeo pour accéder à la phase suivante : le déploiement opérationnel de solutions locales de valorisation, grâce à l’accompagnement technique et financier de Citeo.
Pour certains projets, des études complémentaires restent à mener. Financées par Citeo, elles permettront d’approfondir les résultats déjà obtenus et de s’assurer que les projets d’installations sont viables à terme.
Sont concernés, en Guyane et en Martinique :
- Verr’ In Guyane, pour le recyclage du verre en filtration d’assainissement en Guyane
- Kagarama Ventures, pour le recyclage des papiers cartons en alvéoles et boîtes à œufs en Guyane
- Martinique Recyclage, pour le recyclage des plastiques en paillettes et granulés et des briques alimentaires en isolant en Martinique
- Valecom, pour la valorisation des fibreux et de certains plastiques en électricité et en chaleur en Martinique.
Au total, Citeo prévoit d’investir 3 millions d’euros, via le financement d’équipements et d’études complémentaires. Ces projets visent, à terme, un total de plus de 30 000 tonnes de déchets d’emballages ménagers et de papiers graphiques à recycler chaque année sur les territoires.