Denis Deloumeaux : « Ce que nous subissons n’est pas normal ! »

Pour des raisons médicales, Denis Deloumeaux, agent du CHU de Guadeloupe, suspendu en raison de l’obligation vaccinale, a mis un terme à sa grève de la faim au 27e jour, ce jeudi 10 mars.

Agent du CHU de Guadeloupe suspendu depuis octobre 2021 pour non-conformité avec la loi sur l’obligation vaccinale, Denis Deloumeaux avait entamé une grève de la faim le 12 février. Son état de santé s’étant dégradé, son équipe médicale a préconisé l’arrêt de sa grève de la faim entamée pour interpeller sur la situation des personnels suspendus.

« Malgré les douleurs, j’ai voulu tenir jusqu’au bout… »

« J’ai toujours suivi mon intuition, a confié Denis Deloumeaux à la chaîne Jou ka wouvè. Quand, dimanche [6 mars, NDLR], l’équipe médicale m’a expliqué le cheminement entre le 21e et le 30e jour, malgré les douleurs, j’ai voulu tenir jusqu’au bout. Mais, depuis deux jours, les douleurs, peut-être liées au stress, ont été plus fréquentes au niveau du cœur. »

La voie de la raison

Ce jeudi 10 mars, alors que les membres du Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale rencontraient les élus au Conseil départemental, à Basse-Terre, avec amertume, Denis Deloumeaux a dû se ranger à l’avis de son staff médical suite aux résultats de son dernier électrocardiogramme.

« Ce que nous subissons en tant que père et mère de famille n’est pas normal, poursuit Denis Deloumeaux sur Jou ka wouvè. Continuez le combat, prenez le relais, mais je serai toujours là, tant que les libéraux et agents du CHU n’auront pas été réintégrés ! »

Denis Deloumeaux a promis de retrouver le bik du CHU dès qu’il aura repris des forces.

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