Les 13 équipages ont pris le départ de la seconde édition du Défi Atlantique, depuis Pointe-à-Pitre. Ils doivent rallier La Rochelle en passant par Horta, aux Açores.
A 11 heures locales, ce samedi 1er avril, les 13 Class40 ont pris la direction de Basse-Terre et la première marque de passage obligée. Face à un alizé bien en place pour une vingtaine de nœuds de secteur Est, et sur une belle houle, les équipages se sont, chacun à leur manière, appliqués à entrer parfaitement dans leur course, attentifs aux variations du vent, précis dans les manœuvres et vigilants aux pièges du plan d’eau : casiers, DCP, zone de réserves de pêche et premiers bancs de sargasses.
Everial et les Italiens donnent le ton
Erwan Le Draoulec sur Everial ouvrait la marche, consécutivement à un excellent départ bâbord sur la ligne.
Attendus, les deux équipages italiens d’Alberto Bona (IBSA) et Ambrogio Beccaria (Allagrande- Pirelli) se montraient d’emblée à la hauteur de leurs ambitions. A plus de 17 nœuds, ils s’installaient au commandement en compagnie d’Erwan Le Draoulec (Everial), parfaitement lancé sur la ligne, sous gennaker parfaitement réglé. Pas de round d’observation et les Class40 dernière génération s’en donnaient à cœur joie, malgré un clapot déjà bien prononcé.
24 heures sous haute surveillance
Trente-neuf marins, 38 hommes et une femme font route vers Horta, terme de la première étape du Défi Atlantique, et dont la destination ultime sera La Rochelle. 39 marins répartis en double pour deux d’entre eux (Les anglais Brian Thompson et Allister Richardson sur Tquila et Marc Lepesqueux et Renaud De Hareng sur Curium Life forward), et jusqu’à quatre équipiers.
Everial, d’Erwan Le Draoulec, embarque la seule femme de la course, Marie-Kell de Cannart.
Les vingt-quatre premières heures de course s’annoncent sous très haute surveillance. La première nuit en mer mobilisera l’attention de tous les équipages, appelés à tenter de discerner les obstacles du plan d’eau tout en anticipant les nombreux grains attendus.
