Danse. Opéra de Paris, un pas de deux en Guyane

Emy, Kayssly et Lee-Wei sont trois jeunes Guyanaises qui rêvent d’étoiles. Parviendront-elles à les décrocher ?

Depuis 2022 et pour plusieurs années, l’Opéra national de Paris a initié une opération inédite. Dans une dynamique d’ouverture, des danseurs et des membres de l’Académie se sont rendus en Guyane pour donner des cours et avec l’ambition de détecter parmi la jeunesse guyanaise de futurs talents appelés à se produire, un jour, sur la scène du Palais Garnier. Emy, Kayssly et Lee-Wei sont trois jeunes Guyanaises qui rêvent d’étoiles. Parviendront-elles à les décrocher ?

Du 23 novembre au 5 décembre 2022, une partie de la troupe du Ballet de l’Opéra de Paris, encadrée par les membres de l’Académie, s’est rendue dans plusieurs villes de Guyane. Ils ont commencé par se produire sur la scène duThéâtre des Trois Fleuves à Cayenne. Une première pour le public guyanais, mais aussi pour les artistes. Dans ce département français d’Amérique du Sud, l’Opéra n’avait jusqu’alors jamais donné une seule représentation.

L’Opéra face au défi de la diversité

Mais, au-delà de l’émotion, l’objet de ce déplacement s’affiche avec, en filigrane, une ambition très forte, quasi révolutionnaire. Pour relever le défi de la diversité qui s’impose dans tous les rangs de l’Opéra, sous l’impulsion de son directeur, Alexander Neef, la maison, créée il y a plus de 350 ans, fait un voyage unique. Pour stimuler des vocations, encourager et trouver les artistes émergents qui incarneront peut-être le nouveau visage de l’une des plus prestigieuses institutions culturelles du monde.

Lee-Wei, Kaysslyet Émy, âgées entre 12 et 16 ans, vont assister, avec de nombreux autres élèves, à des ateliers de danse classique et de danse contemporaine.
Ce film racontel’histoire de rencontres entre des univers culturels différents, reliés à une même galaxie, et la possibilité d’unir toutes ces étoiles, réelles ou en devenir. La magie des rencontres, le travail des corps, la persévérance contribuent jour après jour à la transmission de l’art et à faire grandir les vocations.

Dimanche 12 mai, à 6 h 55 sur Martinique la 1e

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