Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un durcissement de la position américaine à l’égard de Cuba, qui s’aligne sur les politiques mises en œuvre pendant le premier mandat de l’ancien président Trump.
Le député Carlos Giménez a annoncé sur son compte X qu’il avait demandé à la Maison Blanche des mesures énergiques contre le régime cubain, dans un appel qui cherche à couper toutes les sources de revenus qui permettent à la dictature de continuer à réprimer.
Dans une déclaration énergique, Giménez a déclaré : « J’ai envoyé une demande formelle à la Maison Blanche pour éliminer tous les envois de fonds et tous les vols vers la dictature meurtrière de Cuba. Le président Trump a été le meilleur allié du peuple cubain et il est maintenant temps d’éliminer toutes les sources de revenus dont dispose le régime pour continuer à réprimer et massacrer notre peuple. Le moment est venu. Il ne leur reste plus grand-chose. »
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un durcissement de la position américaine à l’égard de Cuba, qui s’aligne sur les politiques mises en œuvre pendant le premier mandat de l’ancien président Trump. Au cours de cette période, l’administration Trump a pris des mesures sévères contre le régime cubain, notamment en incluant Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme, ce qui a conduit à une aggravation de l’embargo économique et à une réduction drastique des possibilités de financement international de la dictature.
La proposition de Giménez cherche à profiter de l’influence de la Maison Blanche pour couper deux sources de revenus importantes pour le régime : le flux d’argent envoyé par la famille et les amis à l’étranger et la connectivité aérienne qui facilite l’échange de biens et de personnes.
Ces déclarations du député s’ajoutent à d’autres mesures énergiques adoptées par l’administration américaine contre le régime cubain. Dans une action récente, le gouvernement américain a annoncé l’expansion de sa politique de restriction des visas, ciblant les personnes impliquées dans le programme d’exportation de main-d’œuvre cubaine.
Selon le secrétaire d’État Marco Rubio, cette mesure touche aussi bien les anciens et actuels fonctionnaires du gouvernement cubain que les étrangers, y compris ceux d’autres pays, considérés comme responsables ou complices de l’exploitation par le travail dans les missions médicales à l’étranger. La restriction s’étend également aux membres de la famille immédiate de ces personnes.
Ces mesures s’inscrivent dans le cadre d’un durcissement de la position des États-Unis à l’égard de la dictature à Cuba. La décision la plus importante de l’administration Trump a été la réintégration de Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme, une semaine seulement après que l’administration Biden l’ait retirée dans le cadre d’une négociation triangulaire avec le Vatican pour la libération de 553 prisonniers sur l’île.
En outre, Trump a rétabli la liste restreinte sur Cuba, créée en novembre 2017 par le Département d’État pour sanctionner les entités associées à l’armée cubaine, en particulier le conglomérat GAESA.
A ces mesures s’ajoute l’annulation immédiate des programmes de prestations d’immigration tels que la libération conditionnelle humanitaire et le CBP One, qui facilitaient l’entrée aux États-Unis de milliers de candidats de l’île depuis janvier 2023.
En février, la société Western Union a annoncé qu’elle avait suspendu pour une durée indéterminée l’envoi de fonds des États-Unis vers Cuba, à la suite des sanctions imposées par l’administration de Donald Trump à Orbit S.A., l’entité étatique cubaine chargée de traiter ces transactions.
Source : Cubanet
Lien : https://www.cubanet.org/congresista-de-ee-uu-pide-fin-de-remesas-y-vuelos-a-cuba/