Le clarinettiste et saxophoniste cubain Paquito D’Rivera (La Havane, 1948), a commencé à montrer son talent musical à l’âge de 5 ans.
Sous l’influence de son père, le chef d’orchestre Tito Rivera, il oriente ses études vers la musique et déjà à l’âge de 10 ans il remporte son premier succès, après une représentation au Théâtre National de Cuba.
A 12 ans il commence à étudier la clarinette, la composition et l’harmonie au conservatoire de La Havane et à 17 ans il est déjà reconnu pour sa virtuosité.
En 1967, moment représentatif de sa carrière, il crée le groupe Irakere, qui figurera plus tard parmi les principaux groupes de la musique cubaine et qui fusionnera le jazz avec la musique traditionnelle.
D’Rivera a formé Irakere avec des musiciens de l’Orchestre cubain de musique moderne, fondé par lui des années auparavant avec le pianiste Chucho Valdés.
Avec Irakere, il s’est produit sur la scène internationale, obtenant une grande reconnaissance aux festivals de jazz de Newport et de Montreux.
Cependant, le régime de Castro a commencé à l’entraver, affirmant que sa musique avait des influences nord-américaines.
Fatigué de cette situation et souhaitant s’épanouir librement, en 1981, lors d’un voyage en Espagne avec le groupe Irakere, il demande l’asile à l’ambassade des États-Unis dans le pays européen.
Depuis lors, il a vécu aux États-Unis, remportant des succès, dont plusieurs Grammy Awards.
Très peu de temps après son arrivée aux États-Unis, il se fait connaître dans le monde du jazz et enregistre son premier album avec la collaboration de grands artistes tels que David Amram, Mario Bauzá, Bruce Lundvall et Dizzy Gillespie ; Avec ce dernier, il fonde le groupe de l’Orchestre des Nations Unies en 1988.
De plus, il a collaboré avec Arturo Sandoval et a sauvé Bebo Valdés de l’oubli.
Il s’est essayé au bebop, à la musique classique et au jazz latin, atteignant les charts.
Sa production musicale compte plus de 30 albums solo et il a joué avec des orchestres de plusieurs pays.
Il s’est également aventuré dans l’écriture, avec la publication de ses mémoires Mi vida saxual et du roman Oh ! Havana.
Source : Cubanet
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