La plainte de Rubio marque la première mention de Cuba depuis son nouveau récit sur X en tant que secrétaire d’État américain.
Le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, a condamné vendredi la complicité du régime castriste avec des fugitifs et des terroristes de ce pays nord-américain.
« A l’occasion du 50e anniversaire du tragique attentat à la bombe contre la taverne Fraunces, nous honorons la mémoire de ceux qui ont péri. Cuba continue d’héberger et de fournir un refuge aux fugitifs et terroristes américains », a écrit le secrétaire d’État.
De même, l’homme politique cubano-américain a exigé que « les fugitifs américains recherchés sous la protection du régime cubain soient traduits en justice ».
On estime qu’environ 70 fugitifs ont été arrêtés par le régime cubain. Il s’agit, dans la plupart des cas, de personnes accusées d’enlèvement, de meurtre et d’autres délits liés à la drogue.
L’explosion de la taverne Fraunces à New York, que Marco Rubio rappelle dans sa publication, est considérée comme l’un des actes terroristes les plus violents de l’histoire de la ville et fait partie d’une série d’attentats extrémistes qui ont touché le pays au cours des années 1990.
La tragédie s’est produite le 24 janvier 1975, lorsque des membres du FALN, un groupe nationaliste portoricain, ont placé une bombe dans la taverne, faisant environ quatre morts et une quarantaine de blessés.
L’un des responsables de la tragédie, William « Guillermo » Morales, a fui les États-Unis et fait partie des dizaines de fugitifs et terroristes que la dictature de Castro a accueillis sur l’île.
En ce sens, le président des États-Unis, Donald Trump, a révoqué lundi l’ordre de l’administration Biden de retirer Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme.
Comme le confirme une note officielle de la Maison Blanche, cette ordonnance fait partie d’une série d’annulations initiales de décrets et de mesures exécutifs considérés comme « préjudiciables » par la nouvelle administration.
Source : CubaNet
