Une note officielle publiée mercredi 23 juin au soir dans le journal Granma fait état du limogeage d’Antonio Becalli Garrido en tant que président de l’Institut national des sports, de l’éducation physique et des loisirs (INDER).
Le texte indique que la décision a été prise « en réponse aux carences rencontrées dans leur travail. »
Comme il est d’usage dans ces cas, ils ne mentionnent pas les « carences », bien que notant les actions récentes du mouvement athlétique cubain dans les événements multisports internationaux et le travail dégradé effectué dans la base, il ne serait pas très lourd d’énumérer quelques d’eux.
Osvaldo Caridad Vento Montiller, qui a été vice-président de l’organisation et a assisté à la partie enseignement, a déclaré le communiqué à sa place.
Montiller est diplômé en éducation, spécialisé en éducation physique et a plus de 20 ans de travail à l’Inder, dont 18 en tant que vice-président, expose-t-il.
Malgré tous les problèmes et les lacunes de l’Inder, le changement ne cesse d’attirer l’attention, car il n’y avait aucun signal pour alerter le phénomène. De plus, cela se produit seulement quelques mois après les Jeux panaméricains de Lima-2019, où Cuba souhaite venir à bout de la performance de Toronto-2015, pensant toujours récupérer le deuxième lieu historique.
Apparemment, la débâcle du rendez-vous régional Barranquilla-2018 a été un coup trop fort pour que Becalli ait réussi à rester à la pointe de l’entité sportive.
Source : Cuba Headline