Crise sociale. Les organisations de Guadeloupe rencontrent les élus ce vendredi

L’heure et le lieu restent encore à définir. Mais, suite à la proposition des élus après l’accord de méthode et la plateforme de revendications transmis par le Collectif des organisations en lutte, vendredi 3 décembre, une rencontre entre le Collectif et les élus aura lieu ce vendredi 10 décembre.

S’oriente-t-on vers une sortie de crise ? C’est la volonté affichée tant de la part des élus que du Collectif des organisations en lutte. Mais, après 4 semaines de grève, une rencontre écourtée avec Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, le 29 novembre, une réunion avec les élus, le 2 décembre, les négociations n’ayant toujours pas débuté, la sortie de crise est encore loin.

En attendant, l’offre de soins se dégrade

Réuni, ce jeudi 9 décembre, à l’entrée du CHU de Guadeloupe, le Collectif des organisations a rappelé sa détermination à défendre son refus de l’obligation vaccinale et du pass sanitaire. Professionnels de santé, y compris les libéraux, suspendus ou interdits d’exercer, pompiers ont témoigné de leur situation, mais surtout de l’incidence de ces suspensions sur la dégradation de l’offre de soins en Guadeloupe.

« Ils doivent comprendre que l’obligation vaccinale n’est pas applicable en Guadeloupe, a martelé Ruddy Carrière, du syndicat FO SDIS. Nous travaillons sur réquisition du préfet avec des pompiers non vaccinés qui assurent les interventions. »

Décidé à ouvrir le dialogue, le Collectif des organisations en lutte se rendra demain à une nouvelle rencontre avec les élus pour discuter des modalités de négociations.

Cécilia Larney

Ce que veulent les organisations

Après plus de trois mois de marche contestataire dans les communes, un appel à la grève générale le 15 novembre, la mobilisation initiée par les organisations syndicales s’est transformée en mouvement populaire. Le refus de l’obligation vaccinale et du pass sanitaire ont désormais fusionné avec les problématiques récurrentes de l’archipel : chômage, vie chère, eau…

« Nos jeunes sont toujours en très grande précarité : aujourd’hui, il faudrait des formations qualifiantes permettant aux jeunes d’avoir un emploi pérenne, insiste Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG. Aujourd’hui, il s’agit de savoir quels engagements les élus et l’Etat prennent pour régler les problèmes sociaux, économiques, culturels, institutionnels… de la Guadeloupe. »

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​

KARIB'Archives

Rechercher un article par mot clé dans nos archives à partir de 2020

DERNIERES INFOS

LE TOP KARIB'INFO