Crise sociale. En Martinique, la situation est encore incertaine

Les échanges ont débuté entre l’intersyndicale et la préfecture de Martinique, mais tout n’est pas si simple.

A mesure que vont défiler les ateliers thématiques, les plateformes de revendications vont être modifiées. La dégradation du rapport de force au niveau des barrages encore présents sur le territoire pouvant à tout moment bousculer la donne. Un faux-pas, si l’on peut dire, d’un côté ou de l’autre, une nuit d’agitation, du côté du mouvement, ou un barrage forcé et défendu, du côté des forces de l’ordre, et toutes les cartes changent de mains.

Le couvre-feu, un « ultimatum » de trop ?

Dans ce contexte de tension singulière, la préfecture a prolongé la période du couvre-feu fixé à 19 heures jusqu’au mercredi 8 décembre. En maintenant ainsi le couvre-feu pour limiter les troubles à l’ordre public la nuit et réduire les risques pour les personnes et les biens, le préfet Stanislas Cazelles ne pose-t-il pas, sans le vouloir, un ultimatum de trop à l’intersyndicale déjà très tatillonne ?

Rodold Etienne

Poursuite des débats ce lundi

Ce lundi 6 décembre, l’intersyndicale santé est attendue en Préfecture afin de boucler les derniers points à l’ordre du jour de l’atelier engagé : le volet pass sanitaire de la loi du 5 août 2021.

Pour le moment, deux accords ont été trouvés sur les trois points de revendications présentés par l’intersyndicale : la fin des suspensions pour le personnel non vaccinés et le report au 31 décembre de la limite vaccinale du personnel soignant.

Les décisions prises devront ensuite être signées par les différentes parties, avant leur validation au niveau national. En définitive, c’est le gouvernement qui décidera.

La partie reste donc serrée, ce, après 14 jours de grève et de manifestations. Surtout que les jours de fête approchent avec leurs lots d’impératifs.

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