Depuis trois semaines, les évacuations sanitaires ne cessent pas, deux à trois fois par semaine, à partir de la Guadeloupe et de la Martinique. Le but est de désengorger les services de réanimation et de donner plus de chances aux malades de rester en vie.
Reste qu’il faut une douzaine d’heures de transport, en ambulances, puis en avion — Air Caraïbes a transformé un Airbus A-350 en hôpital volant — pour qu’un malade quitte les centres hospitaliers de Pointe-à–Pitre ou Fort-de-France pour être admis dans un hôpital parisien.
Une douzaine d’heures pendant lesquelles des médecins, des infirmier (e)s, des biologistes, des kinésithérapeutes, s’occupent des malades en coma profond pour qu’ils tiennent le choc du voyage.
L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a réalisé une vidéo qui permet de mieux comprendre ce travail de précision. Et l’abnégation de ces soignants qui sauvent des vies dans des conditions extrêmes.
Dans les coulisses de l’avion hôpital :