« L’obligation vaccinale s’applique aux Antilles mais, étant donné la situation sanitaire en Guadeloupe et à Saint-Martin, le principe de la progressivité des contrôles sera mis en place sur ces deux territoires », indique l’ARS.
Face à la situation épidémique aux Antilles, qui a provoqué une pression hospitalière inédite, il a été annoncé par le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, la possibilité d’adapter la mise en œuvre de l’obligation vaccinale afin de veiller à la continuité des prises en charge des patients infectés par le COVID.
« En conséquence, explique ce communiqué de l’ARS, le phasage des contrôles sera basé sur les indicateurs de l’épidémie et la tension du système de santé liée au COVID. »
Et ce communiqué poursuit : « Ainsi les phases de vérification seront mises en œuvre en fonction des étapes d’allègement des mesures de freinage de l’épidémie qui seront annoncées respectivement par le préfet de la Guadeloupe et le préfet délégué des îles du nord. Un calendrier plus précis sera proposé demain (mercredi 15 septembre) après échanges avec les élus.
« Une première phase jusqu’à début octobre sera une période de rappels pédagogiques afin que les professionnels concernés puissent bien comprendre l’importance majeure de la vaccination pour eux-mêmes qui sont particulièrement exposés mais aussi et surtout, pour la protection des usagers de notre système de santé. »
Et après ? Toujours le communiqué : « Les phases suivantes qui seront plus strictes, seront progressives en débutant par les professionnels soumis à obligation vaccinale les moins touchés par le soin des patients COVID et par les directions d’établissements. Tous les autres seront soumis aux contrôles prévus par la loi lors de la sortie complète du confinement issu de cette 4e vague. »