Lors du dévoilement des dernières mesures mises en place pour lutter contre la propagation de la Covid, le préfet de la Guadeloupe, Alexandre Rochatte, a opté pour un couvre-feu entre 22 heures et 6 heures. D’autres mesures passées plus ou moins inaperçues ont impacté la pratique du sport sur notre territoire.
Sport par sport
Football et cyclisme : une saison adaptée qui suit son cours
Première décision prise le 2 mars, les sports d’extérieurs devront désormais être à huis clos. Depuis le début de la saison de football, les matchs se sont déroulés avec un nombre de spectateurs limités à 300 personnes pour une rencontre. Toute la phase préliminaire du championnat de Régionale 1 de Guadeloupe s’est déroulée dans cette configuration. Ce samedi 20 mars, les demi-finales de la Coupe Vyv, ont eu lieu à huis clos suite aux nouvelles mesures prises par la préfecture.
Le cyclisme a également su adapter la pratique du sport afin de retrouver la compétition. Après une première manifestation pour l’ouverture de la saison du cyclisme sur route le 28 février dernier, une seconde compétition a eu lieu ce dimanche 21 mars à Anse-Bertrand, elle a attiré environ 70 coureurs.
Les sports de gymnase à l’arrêt
Les sports « de salle » n’ont pas eu la même chance. Le préfet de la Guadeloupe a décidé de suspendre l’activité des sports de salle qui avait repris au mois de janvier pour le basket-ball. Les compétitions sont donc suspendues au minimum jusqu’au prochain arrêté prévu le 25 mars. Le préfet pourra alors lever l’interdiction ou la prolonger. La décision concerne également le volley-ball et le futsal.
Les sports de combat au bord du gouffre
Les sports de combat qui se pratiquent dans les gymnases sont eux aussi maintenus à l’arrêt. Depuis le début de la pandémie en mars 2020, les sports de combat n’ont jamais pu reprendre la compétition. Les différentes décisions ont écarté la reprise de ces sports qui se retrouvent aujourd’hui dans une situation critique.
Le CROS discute
avec les autorités
Le comité régional olympique et sportif de la Guadeloupe (CROS-Gua) discute régulièrement avec les autorités afin de trouver des solutions qui permettront la reprise des sports sans faciliter la prolifération du virus, et dans le respect des règles sanitaires.
« Pour nous, il faut suivre les directives du président de la République qui a préconisé des mesures adaptées et pragmatiques. On demande donc à la Préfecture, de s’adapter aux circonstances particulières de la Guadeloupe. Les gymnases par exemple, ne sont pas des endroits clos et climatisés. Nous pensons que des rencontres de Futsal ou de basket-ball à huis clos peuvent être organisées sans impliquer trop de personnes (environ 50 personnes pour le basket, environ 30 personnes pour le futsal), qui seront réparties dans les gradins avec assez de place pour respecter la distanciation sociale. En ce qui concerne les sports de combat, nous avons demandé la reprise à huis clos de ces compétitions. Ce sont des sports qui n’attirent pas une grande foule lors des compétitions, et qui dépendent des licences des seniors pour vivre. L’important pour nous, c’est d’avoir une continuité dans les décisions, quitte à avoir une saison qui se finit à huis clos. C’est mieux que d’avoir des sports qui reprennent et qui s’arrêtent d’une semaine à l’autre. Cela est mauvais pour la santé physique et morale des sportifs », affirme Alain Sorèze président du CROS Guadeloupe.
Tafari Tirolien
