Le syndicat de l’Enseignement supérieur réclame des « mesures urgentes » à la hauteur de la contagiosité du variant Omicron et de la situation d’état d’urgence décrété en Guadeloupe.
Selon le Speg-Sup, à ce jour, les mesures pour limiter la contamination à la Covid-19 au pôle Guadeloupe de l’Université des Antilles « se limitent à respecter les gestes barrières, une distance d’un mètre entre deux personnes, au port permanent du masque, à se déclarer à son responsable administratif de référence et à rester chez soi pour les cas positifs ou cas contact, et à « gérer » les évictions de l’établissement des cas positifs et cas contact avérés. »
« Des étudiants infectés participent aux examens en présentiel. »
Le Speg-Sup précise même que dans certains services de l’Université, les personnels administratifs qui pourraient télétravailler, sont « fortement dissuader de le faire », alors même qu’il s’agit d’une obligation préfectorale, liée à la situation d’état d’urgence sanitaire de la Guadeloupe.
« Certains étudiants infectés par la Covid ou cas contact ne se déclarent pas à l’administration et se rendent aux examens en présentiel pour ne pas avoir à passer des épreuves de substitution plus tard », poursuit le syndicat.
« Des surfaces communes rarement désinfectées. »
Le Speg-Sup pointe également du doigt « les espaces de travail et locaux d’enseignement mal ventilés, les trop rares dispositions prises pour désinfecter les surfaces communes avant et après leur usage dans les services ».
Dans un communiqué diffusé ce dimanche 9 janvier, le Speg-Sup invite les « autorités de l’Université à prendre des mesures urgentes pour éviter de mettre en danger la vie d’autrui. »
Pour finir, le syndicat encourage les personnels de l’Université travaillant dans des espaces clos pas ou mal aérés à exercer leur droit de retrait.