La FSU, par la voix de son secrétaire général, Guillaume Marsault, avait alerté la rectrice d’académie Christine Gangloff-Ziegler la semaine dernière sur la situation des enseignantes et des enseignants qui devaient aller corriger le baccalauréat à Saint-Martin.
Lundi 14 juin, par voie de communiqué, Guillaume Marsault passe à la vitesse supérieure.
« Sans doute, dit-il faisant référence à la rectrice, espérait-elle la levée des motifs impérieux entre la Guadeloupe et Saint-Martin, mais cela n’a pas été le cas : la situation sanitaire ne le permet pas. Elle a néanmoins obtenu du préfet une dérogation qui met en danger nos collègues, pas de septaine pour eux ! »
Le syndicaliste entonne l’antienne bien connue, lancée d’un préfet l’autre, de Philippe Gustin à Alexandre Rochatte : « Rien de bien surprenant quand on sait la légèreté avec laquelle le préfet a géré la crise Covid depuis son arrivée : une semaine après son arrivée en Guadeloupe, il était positif au Covid ; durant le premier trimestre scolaire, la Guadeloupe a été le département français dans lequel la surmortalité due au Covid a été la plus importante de France. »
Il poursuit. « Parmi les collègues convoqué (e) s pour le baccalauréat, certain (e) s sont des personnes vulnérables et rien n’a été pensé pour eux ! Encore une fois, la rectrice pris sa décision seule, sans en discuter avec les représentants élus des personnels enseignants. »
Petite leçon de morale sanitaire : « Le FSU rappelle que la rectrice est responsable de la santé et de la sécurité des agents placées sous son autorité. Espérer que tout se passe bien pour les personnels n’est pas digne. Le FSU, à travers la FSU, dépose une alerte CHSCT pour protéger les collègues. »
Guillaume Marsault finit par l’éternel couplet : « L’improvisation et l’autoritarisme sont, depuis son arrivée, la marque de fabrique de la rectrice… » Il donne quelques exemples et regrette la situation.
