Les infirmier(e)s libéraux se sont vus offrir, vendredi 27 août, 10 000 sur-blouses et 10 000 paires de gants. Une action du Conseil départemental.
Sensible à tout ce qu’il est possible de faire pour combattre l’épidémie de Covid dans l’archipel, le président du Conseil départemental, Guy Losbar, a pris l’initiative de réunir, tous les lundis, les parties concernées dans cette lutte de tous les instants. Des campagnes de communication ont été lancées, des centres de vaccination (et de dépistage) ont été ouverts en communes.
Lundi dernier, il a été décidé de livrer sur-blouses et masques importés par Sopharma aux infirmier(e)s libéraux pour les soutenir dans leur difficile travail de ville.
1 500 infirmiers libéraux
qui font un travail formidable
Il y a environ 4 000 infirmier(e)s en Guadeloupe, dont 2 200 qui ont salariés et 1 500 qui ont une activité libérale (150 ont une activité mixte).
L’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) Infirmier(e)s de la Guadeloupe, que préside Virginie Sébastien, vice-présidente de la Fédération Nationale des Infirmier(e)s (FNI) de la Guadeloupe, accompagnée de la présidente de la FNI, Brigitte Doranges, ont été invitées à une remise d’équipements indispensable à la protection des professionnels de la santé en présence de Maryse Etzol, présidente de la Commission de promotion de la Santé du Conseil départemental, et de Jean-Marc Piquion, président du syndicat des pharmaciens qui accompagnaient le président Losbar.
Il est difficile aux infirmier(e)s libéraux de se procurer ces équipements de base dont les prix sont obérés par des taxes diverses à l’entrée en Guadeloupe. Comme l’a souligné Virginie Sébastien, « nous sommes des entreprises et il faut que ces entreprises dégagent des bénéfices. Or, ces produits connaissent un surenchérissement insupportable en arrivant en Guadeloupe. »
Ces infirmier(e)s libéraux, dits aussi de ville, sont ceux qui œuvrent, depuis le début de la pandémie, dans des conditions parfois précaires pour aller chez les particuliers, sous oxygène ou non, atteints par la Covid. Ces soins doivent être donnés dans le même temps qu’ils assurent les soins habituels à des milliers de malades, handicapés, personnes âgées qu’il ne faut pas négliger malgré l’urgence de la situation sanitaire en crise;
Franck Thomas, directeur général de Sopharma :