Ils sont des milliers à manifester samedi 31 juillet contre la vaccination obligatoire à Basse-Terre (Guadeloupe).
Dès 8 h 30, syndicalistes, leaders d’opinion, sapeurs-pompiers, soignants, mais aussi simples particuliers, manifestent, comme dans de nombreuses villes de France et d’Outre-mer contre la vaccination obligatoire.
Les sapeurs-pompiers, en première ligne dans le combat contre la Covid-19, ont ouvert le défilé dans les rues du chef-lieu, suivis par deux à trois mille manifestants antivax.
Certains ne manifestent pas contre le vaccin puisqu’ils estiment que chacun est libre de ses choix. Ce qu’ils ne supportent pas, disent-ils, c’est « l’obligation vaccinale pour pouvoir exercer certaines professions ou pénétrer dans certains établissements. » Ils y voient, soulignent-ils, « une atteinte aux libertés fondamentales. »
D’autres encore disent leur méfiance « pour des vaccins qui ne sont pas éprouvés et dont on ne sait pas réellement s’ils n’auront pas d’effets secondaires encore plus néfastes que le risque d’attraper le virus. »
Rappelons que la Guadeloupe fait partie des régions de France les moins vaccinés (à peine plus de 25% de la population en âge d’être vaccinée) et que la Covid-19 y connait une recrudescence inquiétante (fois fois, plus de cas d’une semaine à l’autre) qui a conduit les autorités à instaurer un couvre-feu (depuis vendredi) et à interdire les arrivées depuis l’extérieur (avions et bateaux), sauf raisons impérieuses.
Les manifestants mettent de même en doute les chiffres officiels de la Covid-19.