Détectés en Guadeloupe fin mai, les sous-lignages BA.4 et BA.5 du variant Omicron, hautement transmissibles, font l’objet, depuis le 14 mai, d’un « appel à la vigilance », émis par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.
A ce stade, la Haute Autorité de Santé reste également « vigilante » sur l’évolution du profil génétique du SARS-CoV-2, notamment avec l’émergence des sous-lignages BA.4 et BA.5 du variant Omicron dont la haute transmissibilité a été rapportée. Sur la base des données actuellement disponibles, et non exhaustives pour le moment, aucune augmentation de sévérité de l’infection causée par les sous-lignages BA.4 et BA.5 n’est attendue comparativement au sous-lignage BA.1 et BA.2.
En augmentation
Le variant Omicron inclut les cinq sous-lignages BA.1, BA.2, BA.3, BA.4 et BA.5. Suite à la circulation de BA.1 et BA.2, ils ont été à leur tour subdivisés en sous-lignages. Dans l’Hexagone, notamment, la détection de BA.4 et BA.5 est toujours faible, mais en augmentation.
Les sous-lignages BA.4 et BA.5 ont été identifiés début avril 2022. Ces deux sous-lignages, détectés majoritairement en Afrique du Sud, et au Portugal, sont assez similaires à BA.2. Mais, leur protéine Spike possède en plus des mutations, notamment la L452R, qui était présente aussi dans le variant Delta, le plus virulent depuis l’apparition de la pandémie.
Des variants à suivre…
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), en s’appuyant sur leurs caractéristiques génétiques, a classé ces sous-lignages en « variants à suivre » et demandé qu’ils soient surveillés attentivement.
Parmi les caractéristiques génétiques ayant attiré l’attention de l’ECDC, la mutation L452R, portée par BA.4 et BA.5, a été décrite comme un des facteurs associés à la transmissibilité importante du variant Delta.
Les symptômes sont quasiment les mêmes, même si on enregistre davantage de rhume, de fatigue, de toux, de fièvre et de maux de gorge chez les personnes contaminées par BA.4 et BA.5.