Des espèces en déclin telles que le jaguar, prédateur ultime des écosystèmes américains, voient leur nombre augmenter de manière significative.
La forêt tropicale sèche couvrait jadis toute la côte Pacifique de l’Amérique centrale. Aujourd’hui, elle n’existe plus que sous la forme de « vestiges » isolés. Au Costa Rica cependant, elle renaît et s’étend grâce aux efforts des biologistes et de la population locale. Des espèces en déclin telles que le jaguar, prédateur ultime des écosystèmes américains, voient leur nombre augmenter de manière significative.
Un biotope méconnu
Des espèces en déclin telles que le jaguar, prédateur ultime des écosystèmes américains, voient leur nombre augmenter de manière significative. La faune et la flore de ce biotope méconnu ont su s’adapter à la sécheresse qui l’accable six mois par an : les crapauds se réfugient sous terre pour éviter la déshydratation, les mammifères, à l’image des singes-araignées, supportent patiemment la chaleur extrême et modifient leur régime alimentaire en fonction des saisons ; les guêpes, mais aussi certains oiseaux, migrent vers les forêts humides qui entourent les volcans tout proches…
Sur Arte, mardi 1er novembre, à 11 h 10
Foisonnants écosystèmes
Le Costa Rica est un joyau sans égal sur la planète. Non seulement il a mis un terme à la destruction de ses forêts, mais il est aussi devenu, en une trentaine d’années seulement, un véritable sanctuaire pour plus de 5 % de la biodiversité mondiale. Un réseau de parcs nationaux unique au monde protège ses foisonnants écosystèmes.
Forêts tropicales sèches, humides, parcs maritimes… : malgré d’innombrables défis, la préservation de ces milieux naturels et de leur faune est plus que jamais une priorité pour ce petit pays d’Amérique centrale. Porté par de magnifiques images, un gros plan en trois volets sur les fruits d’une ambition environnementale encore trop peu partagée en dehors de la bien nommée « côte riche ».