Lundi 14 février 2022, six personnes étaient appréhendées par les gendarmes à la Centrale pénitentiaire de Baie-Mahault (Guadeloupe) par les gendarmes, placées en garde à vue pour corruption passive et active.
Mercredi 16 février, le procureur de la République à Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins, a publié un communiqué qui en dit plus.
Les six personnes appréhendées et places en garde à vue par les gendarmes étaient trois détenus et deux surveillants. On verra plus loin qui est le sixième.
Ces personnes ont été appréhendées après une longue enquête sur commission rogatoire délivrée en juillet 2021 des chefs de corruption active sur des personnes dépositaires de l’autorité publique et corruption passive par personnes dépositaires de l’autorité publique.
Que dit Patrick Desjardins ? « Les six hommes gardés à vue ont été déférés (mercredi 16 février) à la juge d’instruction en charge du dossier. Cinq d’entre eux ont été mis en examen des chefs de remises illicites à détenus d’objets prohibés ou recel de remises à détenu d’objets prohibés.
Le sixième homme, surveillant pénitentiaire, a été placé sous le statut de témoin assisté par la juge d’instruction.
Les cinq mis en examen ont tous été placés sous contrôle judiciaire à l’issue des interrogatoires de première comparution.
Le contrôle judiciaire du surveillant mis en examen prévoit notamment une interdiction d’exercer la profession de surveillant pénitentiaire et de se présenter au centre pénitentiaire de Baie-Mahault et aux abords. »
« L’information judiciaire se poursuit et de nouvelles investigations seront réalisées », précise le magistrat qui ajoute la petite phrase sur l’innocence de ces personnes le temps de l’instruction et avant « toute décision de culpabilité définitive. »