Coopération régionale : Ivan Odonnat, président de l’IEDOM, auditionné au Sénat

La délégation aux Outre-Mer du Sénat auditionne Jean-Claude Brunet, ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’Océan Indien, et Ivan Odonnat, président de l’Institut d’émission des départements d’Outre-Mer (IEDOM) et directeur général de l’Institut d’émission d’Outre-Mer (IEOM).

Dans le cadre de la mission d’information de la délégation aux Outre-Mer du Sénat, sur la coopération régionale dans l’Outre-Mer, deux auditions se déroulent ce jeudi 1er février. L’une, avec Jean-Claude Brunet, ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’Océan Indien. L’autre, avec Ivan Odonnat, président de l’Institut d’émission des départements d’Outre-Mer (IEDOM) et directeur général de l’Institut d’émission d’Outre-Mer (IEOM).

La politique de coopération régionale des Outre-Mer présente un intérêt réciproque. Pour les territoires, elle doit favoriser une meilleure insertion territoriale et un développement endogène (économique, culturel, sanitaire, universitaire…) dans le respect de leur identité. La coopération doit aussi être un facteur de stabilisation et de sécurité.

Pour la France, des Outre-Mer intégrés participent à l’accroissement de son rayonnement et de son influence. Il en va de même pour l’Union européenne, à travers les RUP (Régions Ultrapériphériques) en particulier, mais également les PTOM (Pays et territoires d’Outre-Mer).

« Une coopération régionale insuffisante »

Les précédents travaux sur les Outre-Mer français ont dressé le constat d’une « coopération régionale insuffisamment développée, lié principalement aux relations historiques avec la métropole ». Cette situation est considérée notamment comme un frein au développement économique et l’une des causes de la cherté de la vie.

Pour aller plus loin, une approche par bassin ou région est nécessaire, selon la délégation sénatoriale. Chaque Outre-Mer évolue dans un environnement régional particulier (stratégies d’influence ou de déstabilisation des puissances régionales, langues, routes maritimes, zones de crise, pression migratoire, histoire…). Au sein même de chaque bassin, les environnements régionaux peuvent être très différents. Le rapport sera l’occasion de proposer des pistes pour l’amélioration de la coopération régionale.

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