Une quinzaine d’organisations syndicales de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique appellent à la mobilisation ce jeudi 7 octobre à 8 heures (heure des Antilles) et 9 heures (heure de Guyane) devant les Centres Hospitaliers de Pointe-à-Pitre, Fort-de-France et Cayenne.
D’une même voix, ce jeudi, les organisations syndicales de Guadeloupe (FO-SDIS, CGTG Santé, UTS-UGTG, UTAS-UGTG…), de Guyane (UTG, CDTG Saint-Laurent) et de Martinique (CDMT, UGTM, CGTM, Union syndicale des sages-femmes, FO Santé, Convergences IDE972, USAM…) manifesteront une nouvelle fois leur refus de l’obligation vaccinale et du pass sanitaire. « Nous exigeons l’annulation de cette loi anti-sociale et antimorale du 5 août 2021, qui est une aberration juridique », lance Jean-Luc Bordelais de l’UTAS-UGTG.
Après 12 semaines de mobilisation en Guadeloupe, suivies, depuis le 9 septembre, d’un appel à la grève générale dans les entreprises du département, chaque samedi, dans les communes, l’intersyndicale rejointe par des associations culturelles et citoyennes et des partis politiques scandent leur opposition à la loi du 5 août 2021, validant l’application du pass sanitaire et l’obligation vaccinale.
Ce jeudi 7 octobre, le mouvement de protestation prendra une autre ampleur. Il sera décliné le même jour, à la même heure, en Martinique (à 8 heures, devant le CHU de Fort-de-France), en Guyane (à 9 heures, devant le Centre Hospitalier de Cayenne) et à 8 heures, devant le CHU de Pointe-à-Pitre.
Un « lyannaj » interprofessionnel
« Nous refusons l’obligation d’être vaccinés avec une thérapie génique dont on voit tous les jours les effets secondaires sur des jeunes femmes enceintes, des adultes en bonne santé, des enfants… », rappelle Claudine Maraton, Secrétaire générale de l’UTS-UGTG.
Ce « lyannaj » interprofessionnel réunira des soignants, des sapeurs-pompiers, des professionnels de la santé et de l’action sociale, des établissements et services sociaux et médico-sociaux, des ambulanciers, des Ehpad, des cabinets médicaux, des officines de pharmacie, des étudiants en santé, des prestataires de services et distributeurs de matériels de soins… et d’autres secteurs d’activité qui se voient opposer l’obligation vaccinale pour continuer à exercer leur métier.