La fronde contre la gouvernance de Cédric Cornet, président de la communauté d’agglomération Riviéra du Levant (CARL) née il y a quelques semaines, menée par Christian Baptiste, maire de Sainte-Anne, et une vingtaine d’autres conseillers communautaires, ne faiblit pas.
Impôts réhaussés, utilisation des fonds publics, réunions biaisées, décisions prises en petit comité… les reproches faits au jeune maire du Gosier (là aussi, il y a une opposition farouche), sont nombreux.
Même si Christian Baptiste, érigé en porte-drapeau de la révolte, affirme sur les ondes qu’il n’est pas question d’un coup d’Etat ni de révolution, ni même de demander la démission de Cédric Cornet, on peut se poser des questions. Christian Baptiste veut le respect des règles et rien d’autre…
Cette fois-ci, c’est une réunion du conseil communautaire qui fait l’objet d’une querelle. Le maire-président voudrait qu’elle se tienne en visioconférence, le 30 septembre.
Christian Baptiste et ses amis frondeurs lui ont signifié, par courrier, leur désaccord avec les modalités de la réunion, arguant que tous les conseillers communautaires ne bénéficient pas de liaisons internet permettant de dire que tout le monde sera devant son ordinateur ce jour-là. De plus, il est fait référence à l’arrêté préfectoral du 23 septembre 2021, portant restriction à l’accès aux établissements recevant du public… qui n’interdit pas une réunion en présentiel des élus. L’article 4.2 du décrit précisant : « Par exception, les assemblées territoriales délibérantes des collectivités territoriales et de leur groupement, ainsi que celles des établissements publics, peuvent de dérouler dans leurs locaux habituels hors la présence du public. »
Donc, rien n’empêche de tenir la réunion de la CARL en présentiel… hormis la volonté de Cédric Cornet.