« LKP réaffirme que les « pseudo négociations » du BQP ne constituent qu’un vaste écran de fumée, une supercherie, qui sert d’une part d’argument publicitaire aux enseignes commerciales et d’autre part à « vendre » aux Guadeloupéens l’idée que l’Etat s’attaque à la pwofitasyonsur les prix comme le prétend le site de la Préfecture. En réalité, il n’en est rien. »
L’UGTG s’attaque, dans une communication envoyée à karibinfo.com, au Bouclier Qualité Prix, arguant que « c’est le préfet seul, dans le plus grand secret »qui discute avec les représentants de l’import-distribution.
Les associations de consommateurs et les syndicats ouvriers,« pourtant membres de l’observatoire des prix » sont exclus de ces « pseudo-négociations. »Là encore, c’est le syndicat qui s’exprime.
« Il s’agit de faire une liste de produits pour un montant défini avec une baisse des prix fictive. »
LKP
L’accusation est directe : « Cette exclusion organisée par l’Etat aux ordres des pwòfitan a pour but de ne jamais mettre sur la table la vraie question, en l’occurrence celle des marges abusives pratiquées dans le secteur de l’import-distribution et qui seraient pourtant faciles à évaluer à partir des déclarations d’importation aux services des douanes. »
Le syndicat poursuit : « Les marges abusives pratiquées par les importateurs distributeurs restent intactes car il s’agit de faire une liste de produits pour un montant défini avec une baisse des prix fictive. »
Que voilà une accusation directe ! Les élus vont-ils emboucher les trompettes de l’indignation après l’UGTG ? Le préfet répondra-t-il à ces attaques ?
A suivre.
André-Jean VIDAL