Conflit au Gosier : la majorité municipale ne supporte plus les blocages

Depuis le 2 mars, la ville du Gosier, comme les 32 communes de l’archipel, sont soumises à un régime sec : les services municipaux ne fonctionnent plus, bloqués par une grève déclenchée par l’UTC-UGTG.

Que veulent-ils ? Que les agents dans les collectivités (mairies, EPCI, Département, Région) voient leurs carrières reconstituées, les concours passés reconnus, les salaires revalorisés. Et aussi de meilleures conditions de travail, la mise en place des instances légales en matière de santé publique.

Depuis la première rencontre entre les élus et les syndicalistes, sous l’égide de l’Association des maires de Guadeloupe, rien n’a bougé. C’est toujours le premier point de la plate-forme qui est en discussion.

Jocelyn Sapotille, président de l’Association des maires, a répondu vivement aux syndicalistes que « les collectivités ne peuvent pas donner l’argent qu’elles n’ont pas. » Il s’est disqualifié à leurs yeux. Ils refusent de le rencontrer.

Nestorius Favel, secrétaire général de l’UTC-UGTG, après avoir voulu une globalisation des discussions, semble rechercher des alliés parmi des maires enclins à la discussion. C’est vrai que si l’un d’eux cède à ce que veut le syndicat, les autres seront contraints de s’aligner. C’est pourquoi ceux qui discutent le font avec prudence. Mais sans rompre les liens.

Au Gosier, Cédric Cornet a voulu répondre aux syndicats, jouer la carte de l’intransigeance. Aller dans la rue pour débattre, avec courage, mais ça ne marche jamais quand l’autre partie refuse d’entendre. La plateforme, rien que la plateforme, répondent les syndicalistes.

Le 30 avril, Cédric Cornet a eu l’assentiment de l’ensemble de sa majorité municipale pour publier une « position de la majorité face à un mouvement qui s’éternise. »

il rappelle sa volonté de négocier, les difficultés à rassembler les syndicalistes autour d’une table de discussion, les nuisances de ce mouvement social sur la vie des Gosiériens, en période de pandémie mondiale dont la Guadeloupe est particulièrement affectée.

Le courrier de Cédric Cornet et sa majorité municipale :

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