Le préfet a pris l’avis des élus. Il va reconfiner à partir de mardi 27 avril.
Josette Borel-Lincertin, présidente du Conseil départemental, réagit.
« Certes, il ne s’agit pas du confinement de mars dernier. Mais c’est quoi qu’il en soit une nouvelle épreuve pour la Guadeloupe, avec d’importantes limitations apportées à nos déplacements, à nos habitudes et, pour tout dire, à nos vies.
Il nous faudra, autant que possible, malgré les frustrations qu’elles vont générer, respecter ces nouvelles mesures prévues pour durer 3 semaines. Car, il s’agit de tout faire pour que le nombre des contaminations diminue et, ainsi, le nombre de cas graves, dont certains sont bel et bien mortels.
J’ai d’ores et déjà demandé aux services du Conseil départemental, qui ont activé depuis lundi dernier le plan de continuation d’activité, de poursuivre leur adaptation à ce nouveau cadre de manière à protéger nos agents, tout en nous permettant d’assurer la continuité de nos services essentiels. En particulier ceux à destination des personnes âgées, des personnes vulnérables, de l’enfance, notamment celle qui est en danger.
Notre lien avec les CCAS sera primordial de manière à pouvoir les accompagner et les soutenir dans cette période où les foyers les plus isolés auront besoin de notre solidarité.
Il faudra tenir collectivement, car c’est ensemble que nous avons efficacement lutté contre les vagues précédentes de contaminations.
Je comprends l’amertume et le désarroi des restaurateurs et des commerçants qui n’appartiennent pas à la catégorie des commerces essentiels. Ils payent une nouvelle fois un lourd tribut à cette crise qui n’en finit pas. Je demande à l’Etat de renforcer les mesures d’aide à leur endroit, car nous savons que les conséquences économiques et sociales de cette pandémie seront terribles et durables, sans une mobilisation accrue des pouvoirs publics. »
