Commémoration-réparation ?

La loi Taubira a eu le mérite de défaire les chaînes d’un esclavage, le pire de tous, celui des cerveaux qui avaient occulté des siècles de l’histoire de France et d’ailleurs.

Depuis la loi Taubira, en 2001, la Nation commémore l’abolition de l’esclavage et de la traite en France — ailleurs, il y a des pays et des régions où ceux-ci-ci sont encore vivaces en toute impunité. C’était en 1848, pour la deuxième et dernière fois. Depuis, on commémore le 10 mai à Paris, le 22 mai à Fort-de-France, le 27 mai à Pointe-à-Pitre, le 10 juin, à Cayenne. Qu’en est-il, 23 ans après l’adoption de la Loi Taubira ? Dans les pays de la Caraibe, l’idée de réparation n’est pas une vue de l’esprit… On en parle dans L’Hebdo Antilles-Guyane.

Le Bal Nègre, une histoire antillaise

Entre exil, biguine, intégration, racisme…, le documentaire de Martine Delumeau, Paris au temps du Bal Nègre, propose une évocation du vécu, des préoccupations de la communauté antillaise, à Paris dans les années 1920/1930. Des hommes et des femmes qui font corps avec la biguine. Fédérant les adeptes bien au-delà de la communauté antillaise, elle règne en maître au Bal Nègre.

À partir de ce lieu festif, mythique et controversé, le documentaire révèle une immigration peu connue, celle des Antillais à Paris dans les années 1920 et 1930, et les combats économiques, culturels et sociaux qu’ils mènent en première ligne, avant que la Seconde Guerre mondiale ne les broie. Avec les voix de Karine Pédurand, Vanille Attié, Jean-Marc Reyno, Mike Fedée. Musique orchestre arrangée par Thierry Fanfant.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​