Pendant deux jours, jeudi 16 et vendredi 17 juin, le colloque international Littératures, arts, musiques et histoire en terre(s) coloniale(s) et post-coloniale(s) réunit universitaires et historiens en ligne et en présentiel au MACTe (Pointe-à-Pitre).
Deux jours pour questionner l’écriture de l’histoire à travers les littératures antillaise et guyanaise qui ont fait de l’examen de la réalité historique et de la quête identitaire des habitants de ces territoires le sujet central de leur discours.
À partir de l’expérience historique des sociétés antillaises et guyanaises, ce colloque international tentera de démontrer l’importance de la littérature dans l’écriture de l’histoire, dans le discours historique et identitaire, mais également de confronter le « savoir littéraire » avec avec la pratique des historiens.
L’écriture de l’histoire de l’espace Caraïbe-Amérique-Amazonie
Cette rencontre internationale s’inscrit dans le projet d’écriture théorique et critique que l’équipe Fraca du Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales (LC2S), de l’Université des Antilles développe depuis quelques années, en tentant de mettre en évidence une approche épistémologique de l’écriture de l’histoire de l’espace Caraïbe-Amérique-Amazonie.
Les échanges se dérouleront autour des axes suivants :
- Les Antilles et les Guyanes dans la littérature ethnographique (littérature de voyage, chroniques, etc.)
- Littératures antillo-guyanaises, questions coloniale et identitaire
- Enjeux de la fictionnalisation de l’histoire antillaise et guyanaise
- Savoirs littéraires et compréhension d’histoires troublées
- Dire musical, arts et histoire
Le colloque qui débute ce jeudi 16 juin a reçu le soutien du laboratoire AIHP-GEODE (Université des Antilles), de l’Universidade Federal Rural do Rio de Janeiro (Brésil), du Mémorial Acte et de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.