L’UTC-UGTG a lancé un mouvement de grève dans les communes en déposant une plate-forme de revendications en dix-huit points le 22 février à Petit-Bourg, étendu aux autres communes le 2 mars.
Une semaine plus tard, des négociations ont été engagées par l’Association des maires que préside Jocelyn Sapotille. Trois réunions n’ont pas permis d’aborder plus que le premier point de la plate-forme.
Depuis, les négociations sont rompues. Le syndicat a bloqué les accès à l’Hôtel de Région, à Basse-Terre puis ceux du Palais du Conseil départemental. La vice-présidente de Région, Magguy Céligny, a reçu le syndicat vendredi dernier, 26 mars, affirmant que la collectivité s’engageait à jouer de tout son poids pour apaiser le dialogue social dans le cadre des différents conflits sociaux en cours. Une équipe régionale serait mise en place pour étudier, avec toutes les parties, la plate-forme de l’UTC-UGTG.
Le 31 mars, l’Association des maires a répondu point par point à la plate-forme de revendications, pour dire que la plupart de ceux-ci ne relèvent pas de la compétence des maires. Certains points, cependant, peuvent faire l’objet de discussions…
Le courrier de l’Association des maires :