Cohésion sociale. Sainte-Rose : les premiers effets du Contrat de ville

Les premières applications du Contrat de ville, en faveur des associations, sont déjà perceptibles.

A Sainte-Rose, les associations, privées d’aides financières depuis de longues années, n’ont pas boudé l’appel à projets lancé dans le cadre du Contrat de ville signé le 14 mars avec le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte, le maire Adrien Baron, les représentants des collectivités, du rectorat, de la Caf, de Pôle Emploi…. Ouvert le 16 mars, l’appel à projets permet aux associations de la commune d’apporter leur contribution au mieux-être de la Cité.

« Nous avons été agréablement surpris de constater que les associations de Sainte-Rose se sont fortement mobilisées, commente Cathia Lafages, cheffe de projet Politique de la ville à Sainte-Rose. Nous en avions recensées 72. Au final, 80 associations nous ont contactés. »

Des ateliers pour accompagner les associations

Cathia Lafages, cheffe de projet Politique de la ville.

Pour accéder aux fonds qui leur permettront de concrétiser leurs actions, notamment au sein des quartiers, au plus près des habitants, les associations devront évidemment répondre aux critères du cahier des charges. Surtout, pour préparer au mieux leur candidature, elles bénéficieront du plein engagement de l’équipe municipale et de ses partenaires, notamment pour l’écriture de leur projet.

Des permanences ont été organisées pendant trois jours, du 21 au 23 mars, des ateliers sont aussi prévus jusqu’à la clôture des inscriptions.

« Pendant les trois prochaines semaines, jusqu’au 15 avril, on restera mobilisés aux côtés des associations pour les accompagner dans la préparation de leur dossier, confirme Cathia Lafages. Pour les associations qui n’auront pas pu boucler leur candidature dans ce délai, on les accompagnera pour qu’elles soient prêtes en 2023. »

Bientôt une Maison France services

Dans le cadre du contrat de ville signé le 14 mars, la ville de Sainte-Rose a bénéficié de différents dispositifs dont le label Cité éducative avec le rectorat, le PaQte, convention avec les entreprises en faveur des jeunes issus des quartiers prioritaires de la ville, la relance du CLSPD (contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance). « Pour tous ces dispositifs qui impactent directement la vie de la collectivité dans son quotidien, notre rôle consiste à coordonner l’ensemble, rappelle la cheffe de projet Politique de la ville à Sainte-Rose. Tout se fera dans la transversalité. »

Désormais tournée vers un nouvel avenir au service des habitants, la ville de Sainte-Rose devrait accueillir prochainement une Maison France Services.

Cécilia Larney

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