Depuis la signature du contrat Politique de la ville, à Sainte-Rose, le 14 mars, les différents dispositifs se mettent en place progressivement. Ce mardi, le Conseil départemental présentait les Contrats civiques aux associations de la ville.
Après l’ouverture de l’appel à projets pour les associations, le 16 mars, une réunion a été organisée avec les associations des différents quartiers de Sainte-Rose, ce mardi 28 mars. Au programme, les contrats civiques mis à disposition par le Conseil départemental, représenté par Marie-Line Virapin, cheffe de mission.
Le Conseil départemental qui a accueilli récemment la présidente de l’Agence nationale du Contrat civique recrute chaque année 245 jeunes pour ce dispositif.
Pour les 16-25 ans
« Nous avons convié toutes les associations de Sainte-Rose qui souhaitent accueillir un jeune âgé de 16 à 25 ans pour les accompagner dans leurs activités sportives, culturelles, l’aide aux devoirs… », explique Viviane Mélane-Romand, adjointe au maire, déléguée aux Sports et loisirs, référent Politique de la ville.
Une vingtaine de représentants d’associations de la ville de Sainte-Rose ont pris part à la réunion d’information présentant le dispositif des Contrats civiques, les critères pour y accéder, les publics concernés, les avantages pour les jeunes bénéficiaires…
Des associations en prospection
Créée en février, l’association Kélysha Entr’aide aimerait elle aussi bénéficier d’un Contrat civique parmi les 30 proposés à Sainte-Rose pour son projet de boutique solidaire et d’autres activités (aide aux devoirs, accompagnement administratif, médiation…).
Secrétaire général de l’association Get Up, Stand Up, Didier Icheck a pris peur à la réunion d’information. L’association, basée à Bone, sur les hauteurs de la Boucan œuvre dans le domaine du sport, particulièrement du basket et de la natation. « Notre objectif est de favoriser l’insertion par le sport, précise Didier Icheck. Avoir des jeunes en emploi civique est une opportunité pour permettre de faire découvrir certains aspects du sport, notamment le sport-santé et le sport, vecteur d’inclusion des personnes en situation de handicap. »
L’association, qui compte 120 licenciés, a déjà fait l’expérience « très enrichissante » du Contrat civique, souhaite à nouveau candidater au dispositif.
Cécilia Larney