Code Noir, les révoltés du Gaoulet : des hommes et des femmes en quête de liberté

Fiction audio, Code Noir, les révoltés du Gaoulet est inspirée des travaux de recherche de l’historienne Myriam Cottias sur l’affaire du Gaoulet en 1710, l’histoire d’une révolte d’esclaves en Martinique au XVIIIe siècle.

Avec les voix de Lucien Jean-Baptiste, Judith Henry, Alex Descas, Steffy Glissant et Teddy Chawa, le podcast Code Noir, les révoltés du Gaoulet suit les péripéties de quatre personnages principaux : Titus, un vieil esclave qui a la confiance de son maître après des années de dur labeur, Amadi, un homme récemment débarqué d’un bateau négrier et qui découvre l’horreur du système esclavagiste, Jeanne, une jeune femme esclave qui, après avoir subi un viol de son maître, va s’enfuir, sœur Camille, une religieuse blanche persuadée que les esclaves sont des âmes à évangéliser et à sauver.

Une plongée saisissante, en 6 épisodes, aux temps des colonies dans les Antilles françaises, où des femmes et des hommes vont tenter, chacun à leur manière, de gagner leur liberté dans une société qui opprime les corps et les âmes.

Une révolte réprimée dans le sang

Contée par un narrateur omniscient, l’histoire se déroule entre les maisons des maîtres, les plantations de canne à sucre, les cases des esclaves et la forêt où se cachent les « mawon » et le couvent des Ursulines.

Episode après épisode, les personnages vont graviter autour du « Gaoulet ». Cette fête a lieu dans la case du Général, c’est un moment de lâcher-prise, de liberté mais aussi de réunion pour les femmes et les hommes réduits en esclavage, qui s’y retrouvent le soir, à la veille de leur jour de congé. Mais, lorsqu’ils apprennent que les Blancs vont créer une milice pour chasser les esclaves fugitifs, ils décident de se défendre et de s’armer. Dans la réalité comme dans la fiction, cette révolte sera réprimée dans le sang, et ne sera ni le premier, ni le dernier soulèvement de ces individus opprimés.
Directrice du Centre international de recherches sur les esclavages et post-esclavages (CIRESC), Myriam Cottias est historienne, directrice de recherche au CNRS, coordinatrice du programme de l’Agence nationale de la recherche « Réparations, compensations et indemnités au titre de l’esclavage (Europe-Amériques-Afrique) (XIXe-XXIe) » et présidente du comité scientifique du programme La Route de l’esclave de l’Unesco. Cette fiction audio est inspirée de son article, L’affaire dite du Gaoulet de 1710. Entre chasses aux esclaves et interconnexions séditieuses, paru aux éditions Karthala en 2017.

Sur www.la1ere.fr

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