Clara Gustave Dit Duflo finaliste des Voix des Outre-mer Guadeloupe

La Ve édition des Voix des Outre-mer a tenu sa finale de Guadeloupe dimanche soir.

Créée par Fabrice Di Falco, la manifestation Voix des Outre-mer qu’il préside permet, depuis cinq ans, sous la houlette du chanteur et professeur de chant, de découvrir de jeunes talents vocaux.

Dans chaque territoire d’Outre-mer, une finale est organisée qui permet aux sélectionnés de bénéficier de cours de chant à l’Opéra de Paris, d’une bourse Orange, de cours de chant sur leur territoire. Et de participer, pour les meilleurs, les finalistes, de chanter à Paris, à l’Opéra, lors de la grande finale.

Dimanche soir, salle Félix-Proto, aux Abymes, onze talents, de 11 à 59 ans, ont entonné un air classique et un air de variété devant un public de parents, d’amis, de curieux, près de trois cents personnes.

Un jury, composé de Dédé Saint-Prix, illustre artiste vocal martiniquais, Coretta Moueza, vocaliste de grande qualité, Gérard Poumaroux, directeur de l’Artchipel, Joël Reine, directeur de la salle Félix-Proto, Cécilia Collob, directrice de cabinet de la DAC, André-Jean Vidal, PDG de Karib’Info, a auditionné les chanteurs.

Que du bon, serait-on tenté de dire. Néanmoins, il fallait déterminer le premier prix, le (la) finaliste qui ira à Paris, à l’Opéra, pour défendre les couleurs de la Guadeloupe.

D’emblée, deux candidats ne pouvaient participer à cette compétition vocale : Pierre-Lou Richeux, plusieurs fois sélectionné, qui participe à la compétition parce qu’il peut se voir offrir des cours et des conseils pour progresser encore plus.

Amanda Pinard, voix d’or, qui a bénéficié de ces cours, et qui a décroché, parce qu’elle a été excellente, comme à l’accoutumée, une bourse de la Fondation Orange qui lui permettra de choisir un professeur particulier et aller plus loin.

Deux jeunes talents, Maely Bordin, 11 ans, délicieuse dans son interprétation de Voi che sapete, tiré des Noces de Figaro, de Mozart, et Alison Pain Hernandez, jeune fille de 17 ans, à la voix mélodieuse et puissante, mais handicapée par un trac certain, se sont vu décerner un prix d’encouragement. Elles devront revenir l’an prochain.

Clara Gustave Dit Duflo, de Baillif, a une voix superbe, un tempo parfait. Elle a su plaire au jury en interprétant un air classique, lyrique, L’ho perduta, des Noces de Figaro, de Mozart, et un air de variété, Caresse sur l’océan, extrait de Les Choristes.

Angerick William, contre-ténor, à la voix flutée, s’il a bien su interpréter Les Berceaux, de Gabriel Fauré, a marqué des points avec l’Amazing Grace d’une voix de basse.

Angerick William, prix C’est pas lyrique.

L’un comme l’autre seront primés, Carla ira à Paris pour la grande finale. Angerick a reçu le prix C’est pas lyrique.

Cette année, l’association contre-courants, de Julien Leleu, et Voix de Outre-mer, de Fabrice Dit Falco, ont décidé de récompenser une voix nouvelle. Axelle Saint-Cyrel est cette voix nouvelle, célébrée dimanche soir.

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