Cinq trafiquants interpellés entre la Martinique et Sainte-Lucie

Dans le canal de Sainte-Lucie, le patrouilleur Antilles-Guyane La Combattante des Forces armées aux Antilles (FAA) a arraisonné une yole qui venait de livrer des marchandises illicites à des individus. Cinq individus ont été placés en détention provisoire jusqu’à leur audience, le 21 juin.

Résultat de la collaboration entre plusieurs services de l’Etat en mer des Antilles pour lutter contre les trafics de stupéfiants et d’armes aux approches de nos côtes, une nouvelle opération de contrôle a permis d’arraisonner une yole transportant des marchandises illicites. Les individus à bord ont aussitôt été interpellés par les services douaniers à terre.

Armes, cannabis et numéraire

L’embarcation et ses deux occupants ont été arraisonnés à un mille des côtes françaises dans le sud de la Martinique, après que celle-ci a réalisé un arrêt à terre. Dans le même temps, la brigade de surveillance terrestre des douanes, appuyée de la Direction des opérations douanières, a interpellé trois individus à proximité du lieu de débarquement, en possession :

  • d’armes (pistolet GLOCK et deux chargeurs longs garnis de 15 cartouches)
  • d’une somme d’argent importante (30.000 euros)
  • de produits stupéfiants (1, 4 kg d’herbe de cannabis)

Cette opération de contrôle s’est déroulée dans la nuit du 12 au 13 mai. La Combattante, patrouilleur Antilles-Guyane des Forces armées aux Antilles, était appuyé par l’aéronef Beechcraft du service des garde-côtes des douanes. La yole et les narcotrafiquants présumés ont été remis dans la journée du 13 mai à l’office antistupéfiants (OFAST), saisi par le procureur de la République de Fort-de-France.

Plusieurs chefs d’accusation

A l’issue de leurs gardes à vue, cinq personnes ont ainsi été présentées au juge des libertés et de la détention, puis au tribunal correctionnel de Fort-de-France, qui a ordonné leur placement en détention provisoire jusqu’à leur audience de jugement, fixée au 21 juin. Il s’agit de deux Français et trois Saint-Luciens, âgés entre 26 et 54 ans. Ils se voient reprocher les délits de trafic de stupéfiants, aide à l’entrée et au séjour irréguliers d’étrangers en France, acquisition, détention, transport d’arme de catégorie B, association de malfaiteurs en vue de la commission d’infractions à la législation sur les stupéfiants, blanchiment, opposition à fonctions d’agents des douanes. Ils encourent des peines allant jusqu’à dix ans d’emprisonnement ou vingt ans pour la personne qui se trouve en état de récidive légale.

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