Chocolat : consultez les étiquettes !

Avec une consommation moyenne de 6.4kg par an par habitant, la France se place au 10e rang mondial.

Les chocolats sont essentiellement composés de cacao, de beurre de cacao, de sucre, de lait et d’ingrédients destinés à lui conférer des saveurs distinctives (fruits secs, caramel, café, praliné, écorces d’orange, etc.). Les principales catégories de chocolat définies par décret : le chocolat, le chocolat au lait, le chocolat blanc, le chocolat fourré et le bonbon de chocolat.

Pour le chocolat, le critère de référence est la teneur minimale en cacao, qui influe sur l’intensité de la saveur chocolatée. À l’exception des bonbons de chocolat, cette information doit figurer sur les étiquetages, avec la mention « cacao : x % minimum », cette mention ne se rapportant qu’à la seule partie chocolat du produit.

Bien conserver son chocolat

Dans certains cas, les bonbons de chocolat fourrés, par exemple à la crème ou au beurre, peuvent faire l’objet d’un traitement physique de congélation. Ces produits sont ensuite présentés décongelés au consommateur final.

D’autres procédés de conservation des chocolats par le froid peuvent être utilisés afin de préserver leurs qualités organoleptiques. Dans ce cas, une bonne information du consommateur doit être assurée sur le traitement subi ainsi que sur les conditions et la durée de conservation des produits.

Les produits préemballés doivent comporter une date de durabilité minimale, éventuellement suivie des conditions de conservation particulières.

Emploi de matières grasses végétales

L’addition de matières grasses végétales, autres que le beurre de cacao, est limitée aux seules matières grasses suivantes : illipé, huile de palme, sal, karité, kokum gurgi, noyaux de mangue. Elles peuvent être ajoutées, seules ou en mélange, à hauteur de 5 % au maximum (teneur calculée sur la seule partie chocolat, après déduction des ingrédients ajoutés) sans que soit réduite la teneur minimale en beurre de cacao ou en matière sèche totale de cacao.

La réglementation européenne exige l’inscription de la mention « contient des matières grasses végétales en plus du beurre de cacao » sur les emballages de ces produits. Cette mention doit être clairement lisible, apparaître dans le même champ visuel que la liste des ingrédients, mais de manière bien distincte par rapport à cette liste, et figurer en caractère gras au moins aussi grands que ceux de la dénomination de vente et à proximité de celle‐ci.

Contrôle de la réglementation

En revanche, en France, les chocolats qui ne renferment pas de telles matières grasses peuvent être commercialisés sous l’une des dénominations spécifiquement prévues par les dispositions de l’article R. 412-48 du Code de la consommation (« chocolat pur beurre de cacao », « chocolat traditionnel » ou toute autre dénomination équivalente).

La DGCCRF contrôle l’application de ces réglementations par les opérateurs, tant au niveau de la composition des produits (présence ou non de matières grasses végétales autres que le beurre de cacao) qu’au niveau de l’étiquetage (mentions obligatoires et mentions spécifiques).

Des fournisseurs aux détaillants

Ces contrôles sont opérés chez les fournisseurs de matières premières, les fabricants, les importateurs et les détaillants.

La DGCCRF vérifie ainsi que les bonbons de chocolat préemballés ou vendus en vrac sont correctement étiquetés afin d’assurer la bonne information du consommateur.

Elle peut, par exemple, relever des publicités mensongères concernant l’utilisation des mentions « chocolat maison », « chocolat artisanal » et « fabrication artisanale » qui conduisent à dresser des procès‐verbaux à l’encontre des contrevenants.

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