Chlordécone. « L’humiliation est forte », a dit le ministre délégué aux Outre-mer

Jean-François Carenco, ministre délégué, chargé des Outre-mer, se rendait en Guyane pour une visite officielle quand il a décidé de faire un détour pour la Martinique.

Pourquoi ? Parce que la Martinique a souffert de la décision de non-lieu rendue début janvier par des magistrats parisiens dans le dossier chlordécone.

Dès jeudi soir, il a rencontré Serge Letchimy, président de la CTM. La chlordécone, selon le ministre, a été le sujet, « parmi 12 ou 15 autres », au cœur des échanges .

On reconnait le style de l’ancien préfet de la Guadeloupe.

Qu’est-il ressorti de cette visite de plus d’une heure ? Ecoutons le ministre : « Nous sommes tombés d’accord. » Le contraire aurait été étonnant…

« L’humiliation des gens, ici, est forte. Il y a une vraie humiliation à faire subir et traîner ainsi une affaire pendant une trentaine d’années, pour aboutir à un non-lieu. Il faut maintenant réfléchir et dire des choses vraies, que l’État sera capable de tenir. »

On voit le mécanisme.

« Face à une telle humiliation et une telle souffrance, a dit Serge Letchimy, il faut des réparations importantes. »

Sous quelles formes, selon lui ? La dépollution des sols, la recherche de causalité, notamment sur la question de la pêche, des indemnisations au-delà même des travailleurs agricoles…

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