Chlordécone. La réaction de Serge Letchimy qui plaide toujours la réparation pour les victimes

Le président du Conseil exécutif de la Martinique prend acte du jugement reconnaissant les « négligences fautives » de l’Etat mais note son insuffisance.

Le président du Conseil exécutif de Martinique, Serge Letchimy, a salué la décision du Tribunal administratif de Paris, qui, dans un arrêt rendu le vendredi 24 juin 2022, reconnait la responsabilité de l’Etat dans l’affaire dite chlordécone.

Les services de l’Etat ont été reconnus coupables de « négligences fautives en permettant la vente d’une spécialité antiparasitaire contenant 5 % de chlordécone » et en « autorisant la poursuite des ventes de ces substances au-delà des délais légalement prévus en cas de retrait de l’homologation. »

Cette décision de la justice administrative doit pouvoir augurer d’un début réel de reconnaissance des dégradations considérables pour la santé des Martiniquais et des Guadeloupéens concernés par l’empoisonnement à la chlordécone.

« Partie civile sur les volets pénal et civil du dossier, nous accueillons favorablement cette décision mais rappelons qu’elle ne constitue pas l’aboutissement de notre combat. Les batailles qui nous attendent sont encore nombreuses, pour que la justice passe, pour que soient reconnus les préjudices causés sur l’environnement, sur notre santé et que soit mise en place une véritable politique de réparation à l’endroit des victimes », a dit Serge Letchimy.

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