Chlordécone. « La condamnation de l’Etat oblige à des réponses concrètes et immédiates », a réagi le député Elie Califer

Dans une décision rendue vendredi, le tribunal administratif de Paris vient de reconnaître des
« négligences fautives » de l’État dans le scandale du chlordécone et condamne ainsi les autorisations dérogatoires accordées pour la poursuite de l’usage et de la commercialisation du pesticide en
Guadeloupe et en Martinique.

Le député Elie Califer a réagi : « Je tiens à saluer l’engagement et la persévérance des associations parties à ce procès qui obtiennent, par ce jugement, une avancée considérable dans la reconnaissance de ce drame. Une action résolue qui rejoint la mobilisation d’élus, de victimes et de socioprofessionnels qui se battent depuis des décennies pour une réparation de cette contamination.
Au-delà de cette nouvelle étape franchie, je m’engage à poursuivre le travail parlementaire pour que
l’État ouvre enfin la voie à une véritable réparation de toutes les victimes.
Député d’une circonscription particulièrement touchée par ce fléau et singulièrement sinistrée,
membre d’un groupe qui a mis en lumière les conséquences et responsabilités de ce drame à travers
une Commission d’enquête parlementaire. »

Il détaille les actions qu’il pense mettre en œuvre.

« Je proposerai que les recherches en matière de dépollution des sols soient déclarées d’intérêt national. J’agirai pour que l’État investisse massivement dans le traitement des terrains contaminés et
s’engage à organiser et à financer son déploiement sur l’ensemble des parcelles concernées. Je proposerai un dépistage et un suivi sanitaire systématiques et généralisés des populations
exposées, notamment celles vivant dans le croissant bananier, tous deux pris en charge par
l’assurance maladie. Je militerai en faveur de la création d’un fond d’indemnisation de toutes les victimes. Je veillerai à une mobilisation des aides d’État à la pêche pour permettre la modernisation
des flottes de pêche et celles en faveur d’une mutation agro-écologique de nos productions.
Il est grand temps que l’État, responsable de cette grave pollution et comptable de cette
contamination, prenne toutes ses responsabilités. »

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