Réalisé par Frédéric Mianne et Caroline Ansart, le documentaire C’était Lucette revient sur une vie de coups de gueule et de coups bas, de travail et de rencontres marquantes (de Mandela à Castro), entre deux parties de dominos endiablées avec ses amis de Basse-Terre.
Exubérante, autoritaire et impatiente, adulée ou détestée, Lucette Michaux-Chevry, disparue le 9 septembre 2021, ne laissait personne indifférent, de sa Guadeloupe natale aux plus hautes sphères de l’État.
Lucette Michaux-Chevry, née le 5 mars 1929 à Saint-Claude (Basse-Terre), disait qu’elle faisait de la politique « comme une bête sauvage qui se bat ». Sa répartie cinglante, son culot et sa maîtrise des dossiers ont fait d’elle l’une des femmes les plus puissantes de l’Outre-mer et lui ont permis de tenir longtemps la justice à l’écart de ses écarts…Mais d’où lui venait son extraordinaire popularité ?
Une femme charismatique
Nourri d’entretiens avec ceux qui l’ont aimée et accompagnée, ceux qui l’ont combattue, et tous les Guadeloupéens dont la vie fut rythmée pendant 50 ans par celle que certains avaient baptisée « la dame de fer de la Caraïbe », le documentaire de Frédéric Mianne et Caroline Ansart dévoile les forces et les fêlures d’une femme charismatique qui a marqué l’histoire politique de la Guadeloupe.
Enfant rebelle, élève brillante, jeune veuve mère de deux enfants, deuxième femme de France à diriger un département, première femme de France cheffe d’un parti politique, première Antillaise membre d’un gouvernement, la vie de Lucette Michaux-Chevry n’a rien d’anodin. Figure de la vie politique guadeloupéenne, elle a été longtemps la femme forte du département.
Lundi 12 septembre, à 20.05, sur Guadeloupe la 1e
Lundi 12 septembre, à 00.15 sur France 3
