Cédric Cornet, maire du Gosier, président de la CARL, répond aux critiques de l’UTC-UGTG qui n’a pas accepté le protocole d’accord qu’il leur a fait parvenir dimanche soir. Il s’étonne. Ce qui implique que ce conflit n’est pas fini…
Cédric Cornet rappelle, dans sa réponse : « Mardi 1er juin, les maires de Guadeloupe, réunis par visioconférence organisée par l’Association des Maires de Guadeloupe (AMG), ont acté l’impossibilité de signer la dernière mouture de proposition de protocole d’accord cadre, remaniée 15 fois, élaborée suite aux échanges entre les quatre maires « facilitateurs » et le syndicat. Le relevé de décisions de l’AMG est clair quant à la suite de la gestion de ce conflit dont l’UTC-UGTG même ne semble pas pouvoir sortir : “A l’issue de la visioconférence, il a été retenu et proposé que la dernière mouture des quatre maires facilitateurs du mardi 1er juin serve de base de rédaction à l’ensemble des communes. Chaque maire y apportera les modifications et/ou adaptations nécessaires, correspondant à sa situation intrinsèque, avant de la faire parvenir signée au syndicat UTC-UGTG en gage de bonne volonté pour une prompte fin de conflit.” »
Cédric Cornet estime que sa démarche de rédiger un protocole spécifique au Gosier et transmis au syndicat s’inscrit pleinement dans la stratégie validée par la majorité des chefs d’édilité au sein de l’AMG.
Il réfute la réaction du secrétaire général de l’UTC, parlant de « faux protocole », d’escroquerie, de vol de logo, et l’estime « étonnante à plus d’un titre. »
Cédric Cornet plaide la bonne foi
Il argumente : « En effet, le syndicat a transmis via les quatre maires “facilitateurs” le projet d’accord cadre en fichier modifiable, en demandant une rencontre en vue de sa signature par l’ensemble des Maires (courrier du 28 mai 2021), d’où l’incompréhension quant aux accusations précitées. En effet, ce projet mentionnait l’intégralité des chefs d’édilité, y compris le Maire du Gosier, qui n’a fait que reprendre cette base pour l’adapter au contexte du Gosier, comme convenu au sein de l’AMG. »
Cédric Cornet se défend d’avoir voulu forcer la main : « le courrier d’accompagnement précisait bien à l’UTC-UGTG qu’il s’agissait d’une proposition, avec la signature du maire comme preuve concrète de son engagement d’aboutir à une résolution de ce conflit. Malheureusement, aucune analyse de fond quant à la proposition de protocole d’accord n’est faite et l’UTC-UGTG s’enlise sur sa stratégie, comme pour éviter de reconnaître une réalité. Pourtant, comme explicité dans la proposition de la municipalité, les carrières sont à jour, l’entretien professionnel est mis en place depuis 2015, le régime indemnitaire depuis 2016 — entre autres exemples. Comment signer un accord cadre avec des points déjà mis en œuvre ? Pourquoi refuser de proposer des accords adaptés à chaque territoire ? Quelles raisons justifient donc la poursuite de ce mouvement au Gosier et la volonté de pénaliser les publics fragiles du CCAS et les familles, pour ne citer que ceux-là, en les privant de service public ? »
A suivre.