Depuis plusieurs mois, le conflit né à la Sablière de Deshaies et à la carrière de Rivière-Sens (le propriétaire de l’exploitation est le même) ne cesse de rebondir : manifestations devant les établissements, opération escargot, descente de l’UGTb à Basse-Terre, coups portés à l’un des directeurs (enregistrés par une caméra de surveillance), discussions vives, avec propositions et contre-propositions.
Bref, le conflit comme on en connaissait il y a vingt ans, avec des blocages de part et d’autre, personne ne voulant trop céder, même si on a avancé, semble-t-il un tantinet, sur la plateforme syndicale.
Aujourd’hui, l’UGTG demande, pour la seconde fois, au préfet les documents qui attestent que la Carrière de Rivière-Sens peut être exploitée. Elle dénonce « un examen plus que complaisant » au moment des autorisations, en 2013. Les contrôles réguliers, de même, seraient assez laxistes. UGTG dixit. Attendons la suite.
Et pendant ce temps-là, comme ce sont les seules carrière et sablière de ce type en Guadeloupe, des constructions sont interrompues sur l’archipel, avec des dizaines d’artisans et d’ouvriers du bâtiment qui attendent patiemment que l’on trouve une solution.
Le courrier de l’UGTG au préfet :