Cargos, dans les soutes de la mondialisation

Ce film pointe avec rigueur les dérives et les conséquences environnementales d’une industrie prospère, peu régulée, qui repose sur une main-d’œuvre à bas coût et un faible taux d’imposition.

Ils sont les géants invisibles du commerce mondial. Incarnation d’une industrie globalisée, les cargos porte-conteneurs passent d’un continent à l’autre, délivrant, loin des yeux du grand public, 90 % des marchandises que nous consommons : des pneus jusqu’aux téléphones portables.

Rouages fondamentaux d’un modèle économique qui ne jure que par la croissance, ces navires sont les maillons d’une chaîne d’approvisionnement indispensables à nos modes de production et de consommation. S’ils étaient un pays, les 5 500 porte-conteneurs actuellement en mer se hisseraient au quatrième rang des économies mondiales !

Un huis clos étonnant

Pour ce documentaire, Nicolas Vescovacci et Alfred de Montesquiou ont eu l’autorisation exceptionnelle de monter à bord du Merete Maerks : 400 mètres de long, 60 mètres de large. Ce navire est la propriété du groupe danois Maerks, le deuxième armateur mondial. Vitesse de croisière : 25 nœuds (46 km/h). À cette allure, il faut 45 jours et de nombreuses escales à ce géant des mers pour perpétuer le prodige de la mondialisation.

À bord, vingt-trois hommes et femmes uniquement. Petites mains inconnues du commerce mondial, elles vivent pendant des semaines et parfois des mois un huis clos étonnant, documenté avec précision grâce à des carnets de bord, réalisés par les membres d’équipage. Leur mission : sécuriser quinze à vingt mille boîtes multicolores entassées sur des ponts jusqu’à 50 mètres de haut. 

Dimanche 6 octobre, à 21 h 05 sur France 5

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