Caraïbe. La sécurité alimentaire, une priorité pour les ministres de l’agriculture

les ministres de l'Agriculture de la Caraïbe

Réunis à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, les ministres de l’Agriculture de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales ont acté la consolidation du plan de transformation agricole.

Lors de la 7e session du Conseil des ministres de l’agriculture de la Caraïbe, à Saint-Vincent-et-les Grenadines, plusieurs domaines clés de la stratégie pour les trois prochaines années ont été définis : le développement du secteur privé, les transports, la logistique et le commerce, et une agriculture résiliente au climat.

« Ensemble, nous avons déterminé une feuille de route pour consolider notre plan de transformation agricole, indique Didacus Jules, directeur général de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales. Nous devons mettre en place une architecture solide pour que la région des Caraïbes, soit en mesure de prospérer et de survivre quoi qu’il arrive. »

Agir sur le terrain

La sécurité alimentaire et nutritionnelle est une priorité absolue pour les ministres de l’agriculture des Caraïbes orientales. « Il est urgent de faire bouger les choses sur le terrain », a affirmé l’honorable Roland Royer, président du Conseil des ministres de l’Agriculture, ministre de l’Economie bleue et verte, de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire du Commonwealth de la Dominique.

La création d’un Centre de sécurité alimentaire et nutritionnelle a été décidée pour aider l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales à mettre en œuvre la stratégie.

Relancer le commerce international

« Je suis convaincu que la stratégie que nous avons adoptée changera considérablement la donne dans la production d’aliments dans la région, a déclaré l’honorable Saboto Caesar, ministre de l’Agriculture, des forêts, de la pêche, de la transformation rurale, de l’industrie et du travail de Saint-Vincent-et-les Grenadines. Nous allons assister à la renaissance d’une plate-forme d’exportation. Nos efforts ne se limiteront pas aux pays de la région, mais s’étendront à l’échelle mondiale au-delà des États-Unis d’Amérique et du Canada, pour relancer le commerce international au niveau des années 80 et 90 qui ont apporté tant de points positifs aux îles du Vent et au reste de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales. »

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