Caraïbe. La FAO alloue 1,3 millions de dollars pour la gestion des ressources halieutiques à Cuba

L’organisation a fait don de moyens de transport, d’outils de travail ou encore de matériel de plongée.

Un projet promu par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) alloue 1,3 million de dollars pour la gestion des ressources halieutiques dans le golfe de Guacanayabo.

Le projet Conpescas Guacanayabo se concentre sur la gestion durable des ressources halieutiques, encourage l’utilisation d’engins de pêche sélectifs et respectueux de l’environnement et promeut l’application de bonnes pratiques dans le secteur, explique cette semaine une note de la FAO à Cuba.

Récemment, et dans le cadre de ce projet, financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), les capacités sont renforcées au sein du Centre de Recherche Halieutique (CIP) et des départements techniques (bureaux de capture) des entreprises de pêche implantées dans ce golfe.

Ainsi, la FAO a livré au gouvernement cubain « des équipements de géoréférencement, de positionnement et d’observation ; mesure de paramètres physico-chimiques et océanographiques, ainsi que d’outils de travail et d’équipements de plongée pour garantir l’évaluation périodique de l’habitat et des populations soumises à l’exploitation halieutique. »

En outre, « les technologies informatiques et les moyens de transport qui facilitent la gestion des processus liés à l’Entreprise de pêche industrielle de Santa Cruz del Sur à Camagüey, à l’Entreprise de pêche industrielle de Granma et à l’unité commerciale de la base de Guayabal, appartenant à l’Entreprise de pêche de Las Tunas. »

Loi sur la pêche à Cuba

En mars dernier, le gouvernement cubain a définitivement supprimé l’obligation pour les pêcheurs non étatiques d’avoir un contrat avec une entreprise autorisée à commercialiser pour leur fournir une licence de pêche.

Cette mesure, déjà prise à titre provisoire en 2022, s’applique à la plupart des espèces pêchées, à l’exception du homard qui en est exclu.

Les espèces qui peuvent être pêchées librement par les pêcheurs non étatiques sont : les poissons, le thon, les huîtres, les palourdes, le crabe et les crevettes marines, à condition qu’ils soient capturés en dehors des lagons côtiers, dans les eaux de la plateforme insulaire.

La loi établit également un processus de conciliation trimestriel entre l’Office national d’inspection de l’État et les pêcheurs sur les captures réalisées au moyen d’une déclaration sous serment.

Le régime cubain ne renonce toutefois pas à contrôler l’activité de pêche dans le pays.

Dans les récentes déclarations d’un vice-ministre du ministère de l’Industrie alimentaire, rapportées par le journal Juventud Rebelde, cet objectif est réaffirmé. Après avoir insisté sur l’importance des relations entre les pêcheurs et les entreprises de pêche de l’État, le responsable a déclaré que « les pêcheurs qui disposent aujourd’hui d’une licence commerciale non étatique sont nécessaires pour livrer le poisson de manière ordonnée aux communautés de pêcheurs », créant des conditions viables pour obtenir l’impact nécessaire, et que dans un court laps de temps on puisse affirmer que l’objectif d’apporter cette nourriture aux gens est atteint.

Selon les données de la FAO, la consommation de poisson par habitant à Cuba avant 1959 dépassait 20 kilogrammes par an. Dans les années 1980, ce chiffre était tombé à 16 kilogrammes et en 2014, il était inférieur à quatre kilogrammes. Actuellement, la loi sur la pêche stipule que les pêcheurs privés qui commercialisent leurs prises doivent en vendre la majeure partie au gouvernement.

Source : CubaNet

Lien : https://www.cubanet.org/la-fao-destina-1-3-millones-de-dolares-para-manejo-de-recursos-pesqueros-en-cuba/

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