Caraïbe. Déclaration des chefs de gouvernement de la CARICOM sur l’invasion russe de l’Ukraine et le traitement raciste des réfugiés noirs

Vous trouverez ci-dessous la déclaration complète

« Nous, chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des Caraïbes, condamnons fermement les attaques militaires et l’invasion de l’Ukraine par la Fédération de Russie et appelons à un cessez-le-feu immédiat et à la fin de tous les actes d’agression, au retrait urgent des forces militaires russes en Ukraine. 

Toute préoccupation que la Fédération de Russie pourrait avoir doit être résolue par la diplomatie et non par la guerre.

Nous réaffirmons les buts et principes de la Charte des Nations Unies et appelons au respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine.

Nous appelons toutes les parties concernées à intensifier de toute urgence le dialogue diplomatique et à désamorcer immédiatement les hostilités et à œuvrer pour une paix durable.

L’invasion de l’Ukraine cause des pertes et des destructions de vies et de biens incalculables pour la population civile ukrainienne, y compris les femmes et les enfants, en violation du droit international humanitaire, et a provoqué une crise humanitaire croissante.

Nous exprimons notre gratitude aux gouvernements et aux peuples des pays voisins qui offrent des services humanitaires aux réfugiés fuyant l’Ukraine. 

Nous sommes particulièrement préoccupés par le sort et la discrimination des ressortissants non européens et appelons à la garantie de la sûreté et de la sécurité des ressortissants des Caraïbes, d’Amérique latine et d’Afrique et des pays qui cherchent à quitter l’Ukraine. 

À cet égard, nous soulignons l’importance du respect des droits de l’homme et de la dignité humaine des personnes conformément aux engagements internationaux.

Nous réaffirmons que les principes de respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un autre État souverain, de l’interdiction de la menace ou de l’usage de la force et du règlement pacifique de tous les différends doivent être respectés par toutes les nations. »

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​