Ancienne ministre de l’Outre-mer, vice-présidente du Conseil régional de la Guadeloupe, chargée de la coopération, Marie-Luce Penchard est une femme de dossier.
Celui des transports, aérien et portuaire lui tient à cœur, d’autant qu’elle est présidente du conseil du Grand port maritime de la Guadeloupe (GPMG) et qu’à ce titre elle veille scrupuleusement à ce que la Guadeloupe soit à la pointe des enjeux à venir.
En matière de transport aérien, avec des infrastructures redimensionnées, l’aéroport international (le premier des Outre-mer) pourra accueillir à terme trois millions de passagers chaque année, ce qui permettra d’assurer le développement harmonieux et soutenu du tourisme dans l’archipel.
Quoique ce soit à l’état embryonnaire, le Département, sous l’impulsion du président Guy Losbar, veut un maillage aérien, tant pour les insulaires que pour le tourisme, à partir des aérodromes départementaux ou de des aéroports taille moyenne situés sur l’archipel — Basse-Terre, Terrede-Haut/Les Saintes, Grand-Bourg de marie-Galante et la Désirade, plus Saint-François référencé aéroport international puisqu’il reçoit des avions venant de toute la Caraïbe.
Ces aéroports et aérodromes devraient être des atouts dans le développement touristique.
Pour ce qui est du portuaire, la Guadeloupe dispose des infrastructures pour la croisière à Pointe-à-Pitre, pour le fret à Jarry, mixte à Basse-Terre, de ports à passagers à Pointe-à-Pitre, Basse-Terre, Saint-François, La Désirade, Grand-Bourg, Saint-Louis, de points d’ancrages abrités pour les paquebots à Deshaies, Saint-Louis, Terre-de-haut. On parle d’un port dans le nord de la Grande-Terre, sans doute à Port-Louis…
Tous ces atouts, Marie-Luce Penchard et l’ensemble des élus les portent. Ce qu’elle a dit lors de la Conférence régionale de Coopération qui s’est tenue la semaine passée en Guadeloupe.
Concernant le port de Pointe-à-Pitre/Jarry, il devrait être largement redimensionné, sous l’impulsion des autorités locales (GPMG, Région, Etat) d’autant que Rodolphe Saadé, PDG de CMA-CGM, l’un des premiers armateurs mondiaux, souhaite que Pointe-à-Pitre (comme Fort-de-France) deviennent des hubbs d’expansion de ses lignes maritimes vers la Caraïbe, le sud des Etats-Unis, le Mexique, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud.
Gros projet pour lequel, aux côtés de l’Etat et de la Région en Guadeloupe, de l’Etat et de la CTM en Martinique, il est prêt à mettre de grosses sommes…
Marie-Luce Penchard :