Caraïbe. Agriculture : quelle coopération pour satisfaire les populations ?

La sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la Caraïbe était au cœur de la 7e réunion du Conseil des ministres de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales.

La réunion du Conseil des ministres de l’agriculture de l’Organisation des Etats membres des Etats des Caraïbes orientales s’est déroulée à Grenade sous la présidence de l’honorable Roland Royer, ministre de l’Économie bleue et verte, de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire du Commonwealth de la Dominique.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le directeur général de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO), Didacus Jules, a souligné les défis rencontrés dans les chaînes d’approvisionnement alimentaire dans les Caraïbes orientales. Didacus Jules a rappelé que « certains pays importent plus de 80 % de la nourriture consommée localement. La nourriture est la plus élémentaire des nécessités humaines. Et, en période d’incertitude et de catastrophe, c’est la disposition la plus fondamentale qui doit être garantie. »

Pour les trois prochaines années

Le septième Conseil des ministres de l’OECO : Agriculture a été convoqué pour examiner, commenter et approuver le rapport établi par de hauts fonctionnaires des ministères de l’Agriculture de chaque État membre du protocole. Les fonctionnaires ont recommandé que la Commission de l’OECO se concentre sur trois axes de travail clés au cours des trois prochaines années :

Didacus Jules (à droite), directeur général de l’OECO, avec les participants à la réunion.

1. Développement du secteur privé : production, transformation et distribution par substitution des importations, mécanisation et partage des fonctions essentielles dans toute la région

2. Transport, logistique et commerce grâce à la création d’associations régionales, à la modernisation des services et des infrastructures de transport maritime et à l’optimisation de la politique commerciale internationale pour l’autonomie alimentaire

3. Une agriculture résiliente au climat grâce à des normes agricoles intelligentes face au climat, à la protection de la biodiversité et à un programme d’approvisionnement en eau qui intègre des études sur l’approvisionnement en eau, des technologies d’utilisation de l’eau et une formation aux systèmes d’approvisionnement en eau.

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