Canne de Marie-Galante : planteurs et usinier pas oubliés

La Région maintient son engagement pour la modernisation de l’unité sucrière et apporte son soutien aux planteurs.

La Région Guadeloupe est cosignataire aux côtés des collectivités, de l’Etat, des organisations syndicales, du protocole d’engagement de remise en état de fonctionnement, de réparation et de modernisation de l’usine de Marie-Galante. Ce protocole signé le 13 mai 2021 envisageait deux options : le transfert des cannes en Grande-Terre pour un broyage à l’usine de Gardel ou le maintien de la production à l’usine de Marie-Galante en ayant recours à des moteurs et à des générateurs électriques.

Cette seconde solution, dont la mise en œuvre technique ne peut être réalisée à court terme. La rencontre avait pour objet de faire un point d’avancement du protocole signé. Le président de Région Ary Chalus « salue l’accord trouvé ce jour entre les parties permettant la levée des barrages et la poursuite du transfert des cannes vers Gardel. »

« La Région Guadeloupe, dit-il dans un communiqué, tient à assurer les planteurs et les salariés qu’elle respectera ses engagements. En charge du développement économique du territoire, elle maintient son accompagnement de la filière sur l’île et sera aux côtés des planteurs et des salariés de l’usine. »

  • Garantir une rémunération aux planteurs : la Région Guadeloupe et la CCMG vont solliciter l’Etat et l’IGUACANNE pour la prise en compte de la prime bagasse pour les planteurs de Marie-Galante sur le reliquat de l’Aide à la Garantie au Prix (AGAP), au cas où le choix industriel définitif ne permettrait pas le versement de ladite prime. « Si les fonds disponibles s’avéraient insuffisants, la Région apportera une compensation », précise le communiqué.
  • Soutenir les salariés de l’usine et participer à l’investissement pour la reprise de l’activité industrielle : la Région Guadeloupe participera au dispositif visant à permettre aux salariés de bénéficier du maintien de leur salaire. (Un tiers du coût total).
  • Relance de l’économie sucrière : au-delà de cette mesure d’urgence, il s’agira, indique le président de Région, « de mettre en place un plan de relance permettant d’assurer le maintien de l’usine, la relance de la canne et par voie de conséquence, des emplois et de l’activité économique qu’elle génère. Ce plan devra prévoir une augmentation significative des volumes de cannes cultivées et des modalités de rémunération des planteurs. »

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