Bruno Gares : « Que nos escrimeurs donnent le meilleur »

Président de la Fédération Française d’Escrime, Bruno Gares fait un bilan de son passage aux Antilles et évoque ses attentes pour les JO.

Après votre tournée aux Antilles, comment la Fédération Française d’Escrime peut-elle accompagner les sportifs de ces territoires ?

L’Outre-mer est toujours pourvoyeur de médailles et nous espérons que cela continue. Les territoires d’Outre-mer ont besoin d’équipements, comme le CREPS de Guadeloupe. Il faut y faire de la formation et détecter les talents. C’est un peu pareil en Guyane où il y a des athlètes de haut niveau, mais pas de parcours, ni indicateurs pour assurer un suivi. C’est à la Fédération de mettre en place ces dispositifs, avec la direction technique, afin de ne rater aucun futur champion.

Comment allez-vous procéder ?

Il faut travailler l’ascension du haut niveau et amener les indicateurs avec les cadres techniques fédéraux pour effectivement repérer les jeunes talents et les entraîner au plus près de leurs territoires pour ensuite les faire intégrer les équipes de France séniors.

Quels sont les objectifs de la Fédération Française d’Escrime pour les Jeux olympiques de Tokyo ?

Il y aura des médailles que ce soit à l’épée, au fleuret et au sabre. Chacun a le droit de se surpasser ! Je compterai les médailles à la fin des Jeux olympiques, pas au départ. Je veux que nos sportifs se battent qu’ils donnent le meilleur pour être fiers de ce qu’ils auront fait, de leur fédération, de leur sport et de la France. Le président a toujours un objectif en tête. Mais, je n’oublie pas que j’étais d’abord entraîneur ! Tout commence par l’entraînement. Après, on verra !

Propos recueillis par Alfred Jocksan

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