Bronchiolite : la Guyane se prépare pour le traitement préventif

Un nouvel anticorps monoclonal est désormais disponible pour réduire le risque d’infection à VRS chez le nourrisson : le nirsevimab (Beyfortus).

Fin août, la Direction générale de la santé a annoncé la disponibilité d’un nouvel anticorps monoclonal pour lutter contre la bronchiolite.

A l’époque, les spécificités ultramarines étaient en cours de discussion. Mardi dernier, l’ARS a organisé un temps d’échange avec notamment les hôpitaux publics (maternités, pédiatrie, pharmacies à usage intérieur…), la CPTS Centre littoral, des URPS, le réseau Périnat, la PMI et Santé publique France.

Avant la sortie de la maternité

Il a notamment été précisé que ce médicament « doit être administré avant la sortie de la maternité ». Il sera proposé, en rattrapage, chez les professionnels de ville, pour les nourrissons nés en Guyane à partir du 16 janvier 2023 (6 février dans l’Hexagone). Les médecins et les sages-femmes sont autorisés à prescrire et administrer le nirsevimab. Les infirmiers pourront l’administrer.

Lors de ces échanges, l’essentiel des questions a porté sur la logistique. En Guyane, le circuit d’approvisionnement prévu par la Direction générale de la santé passe par les pharmacies à usage intérieur (PUI), qui commandent directement au laboratoire. Les pharmacies doivent alors se fournir auprès des PUI pour proposer ce médicament en ville.

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